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Le 11 février prochain, on commémorera les cinquante ans de la mort de la poétesse Sylvia Plath, suicidée à 31 ans. Oriane Jeancourt Galignani, en s’inspirant du roman autobiographique de l’écrivain, La Cloche de détresse, et de ses poésies les plus personnelles, imagine le récit, à la première personne, de sa dernière année. En entrelaçant son récit d’extraits de Plath, l’auteur nous donne à découvrir ses vers, mais encore son style, le récit imaginaire apportant à l’oeuvre une perspective extrêmement juste et éclairante.
De grands thèmes se retrouvent ici : la difficulté d’être reconnue à la juste mesure de son génie lorsqu’on est une femme ; les tiraillements d’une épouse et d’une mère qui veut être aussi un écrivain de renom ; la compétition avec le père, et avec le mari ; la douleur d’aimer un père que l’Histoire et ses choix condamnent comme sympathisant nazi ; les ravages de la maladie mentale, le rapport avec sa propre sexualité, avec son corps et les maternités, avec ses enfants et la vie.