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En bonne démocratie, l'Etat et son chef se tiennent au service du peuple, et non l'inverse. Or, aujourd'hui, le peuple a perdu le pouvoir. Il n'est autorisé qu'à le déléguer à des membres d'une classe politique par lesquels il se sent abandonné, en lesquels il a perdu confiance au point de se replier dans l'abstention. Il est urgent de lui restituer la souveraineté qui lui revient, car le mécontentement s'amplifie.
Notre insatisfaction concerne notamment : l'organisation de confrontations politiques spectaculaires se substituant à de vrais débats ; le rôle et le fonctionnement des partis et des syndicats ; l'autorité accordée à une majorité présidentielle et parlementaire représentant à peine un quart de l'électorat ; l'incapacité de contrôler distinctement, par l'intermédiaire d'élus spécialisés, l'exercice de plusieurs grandes fonctions de l'Etat (éducation, santé publique, sécurité intérieure...) ; un capitalisme mondialisé générateur d'inégalités scandaleuses ; le fait que l'offre de biens et de services soit moins orientée vers la satisfaction de besoins exprimés par les citoyens eux-mêmes qu'en vue d'une rentabilité financière.
Cet ouvrage propose quelques pistes pour y remédier.