Biographie de Khalil Gibran
Lassaâd Metoui, Calligraphe désormais de renommée internationale, Lassaâd Metoui marie à merveille l'art à la réflexion, l'intime à l'expression. En témoignent ses oeuvres, ses performances artistiques, ses expositions à travers le monde et ses calligraphies qui accompagnent des textes d'une profondeur universelle. En somme il parvient, comme par magie à redonner à l'art sa véritable vocation : Délivrer un message en toute beauté ! Né en Tunisie en 1963, il étudie les arts en France (Nantes et Toulouse).
Maître et disciple à la fois, Lassaâd Métoui est Khalil Gibran : Né en 1883 au Liban au sein d'une famille en butte à une situation précaire, Khalil Gibran quitte son pays natal pour Boston (1895). Le jeune Gibran cherche sa voie dans un climat difficile et manifeste déjà un grand penchant pour le dessin et la peinture. Cependant l'exil, la pauvreté et la maladie lui laissent peu d'espoir et son expression artistique obscure et sombre ne retient alors aucun regard.
Sa soeur Sultana meurt, suivie de son frère Boutros, puis par sa mère, tous atteints de la tuberculose. Ecrasé par la douleur, Gibran continue d'écrire et de peindre, puisant ses couleurs et ses lignes dans la morosité de sa mélancolie. Son voyage à Paris, financé par Mary Haskell, une riche américaine lui ouvre une perspective, que lui-même qualifie d'inespérée. Il y rencontre Rodin, Debussy, Rostand et bien d'autres.
Il se rend aussi en Italie, en Belgique et en Angleterre et s'abreuve d'oeuvres d'art et de monuments. Presque simultanément, il se fait remarquer à travers ses écrits en arabe qui rencontrent un large écho. Artiste et intellectuel engagé, il oeuvre sans relâche au sein d'une association à la fois littéraire et politique. Il retourne aux Etats-Unis, à New-York, auprès de sa soeur Mariana qui le soutiendra jusqu'à la fin de sa vie.
C'est en 1923 qu'il fait paraître son plus fameux livre Le Prophète. Aujourd'hui, traduit en plus de 50 langues, cette oeuvre grandiose demeure une référence spirituelle incontournable. Sa santé se dégrade Gibran et pourtant il continue de produire sans relâche. Il s'éteint en Avril 1931, laissant un héritage inestimable.