Ici un art concis, précis - pourtant tout en nuances, en allusions. Paradoxe ? De ces histoires, à peine effleurées (ç'aurait été : - un roman ?...
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Ici un art concis, précis - pourtant tout en nuances, en allusions. Paradoxe ? De ces histoires, à peine effleurées (ç'aurait été : - un roman ? une borgésienne marqueterie ?), il ne resterait à la fin que ces bribes-là.
L'auteur, méticuleux, a dégraissé, il ne reste que l'os, léger, implacable. Ainsi le lecteur est confronté à des objets parfaitement réglés dont le dessein ne pourra qu'échapper au lecteur impatient.
(Il faudra revenir, chercher, tâtonner.)
Dominique Quélen a le sens de l'équilibre, de la retenue -pudeur- qui l'amène à retrancher encore, pour couper (au) court quand d'autres s'épancheraient.
Ici : quelques ouvertures. Mais essentielles.