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Un matin d'automne, Jia Jia découvre son mari sans vie dans la baignoire de leur appartement de Beijing. Il a laissé pour elle, sur le lavabo, le dessin énigmatique d'un homme-poisson. Perdue et sous le choc, elle déambule dans la ville, boit plus que de raison, et se lie peu à peu avec un barman qui semble appartenir à cette seconde espèce d'hommes, ceux qui guérissent plutôt qu'ils ne blessent. Libérée d'un mariage asphyxiant, Jia Jia se redécouvre, renoue avec sa passion pour la peinture et affronte un passé trop longtemps mis sous silence par ceux qu'elle aime.
Une odyssée intérieure qui la mènera jusqu'au plateau tibétain et à cet autre monde auquel elle aspire et qui la terrifie. Ce premier roman, enchanteur et onirique, fait écho à l'oeuvre littéraire de Haruki Murakami et aux films de Wong Kar-wai.
Sur la trace de L'Homme Poisson
Pas de « Murakami » cette année, mais vous pourrez vous tourner avec gourmandise vers ce court roman de la Chinoise An Yu qui en porte l’essence ; de ses méandres philosophiques à un soupçon de surnaturel et même quelques notes de musique. Un premier roman très réussi où l’on suit Jia Jia qui se réveille d’une vie réglée et opulente le jour où elle découvre son mari inanimé dans sa baignoire. Un dessin, réalisé quelques temps avant par ce dernier: Un poisson à tête humaine, va l’entraîner sur des routes qu’elle n’aurait jamais imaginé suivre....