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Goûter une confiture offerte par un patient, est-ce un acte thérapeutique ? Et manger une endive cuisinée selon la recette d'un autre ? Oui, si cela fait sens. Or, pour la plupart des psychanalystes, la rencontre avec le corps du patient, dans ses dimensions concrètes, est une transgression. Ils se protègent donc des sons, des odeurs, des couleurs, du toucher. Ce livre leur rappelle qu'en analyse il n'existe pas de petits sujets : parler du froid, du chaud, du goût, montrer à l'analyste une couleur sur soi, arborer une nouvelle coupe de cheveux, c'est parler du corps, mais c'est aussi parler de l'inconscient.