Shakespeare, le marrane du théâtre - Essai sur Le Marchand de Venise - Grand Format

Jean-François Rey

(Préfacier)

,

Jacques Baillon

(Préfacier)

Note moyenne 
Un jour de l'année 1596, Shakespeare écrit Le Marchand de Venise. C'est un véritable tournant dans son oeuvre. Une rupture qui lui donnera la force... Lire la suite
27,50 €
Expédié sous 3 à 6 jours
Livré chez vous entre le 9 mai et le 14 mai
En magasin

Résumé

Un jour de l'année 1596, Shakespeare écrit Le Marchand de Venise. C'est un véritable tournant dans son oeuvre. Une rupture qui lui donnera la force d'écrire plus d'une trentaine de pièces. Déjà surnommé par un de ses contemporains, Robert Green, un "ébranleur de scène" ("Shakes-scene"), cet ébranlement va entraîner la production de la matière même du théâtre. Le grand Will libère la parole (30 000 mots différents) et invente la vie rêvée des personnages.
Que s'est-il passé ? Rien de moins que le télescopage entre la volonté de dépasser son double marranisme originaire, juif par le père, catholique par la mère, et le traumatisme de la mort de son fils Hamnet. Face au silence qui lui est alors imposé, il décide, en effet, de mettre tous ses conflits intérieurs sur la table. Mais pas n'importe comment. Shakespeare est dans Shylock. L'association entre "Sh", "Y" ("I") et "Lock" indique qu'il parle, mais "sous serrure".
"Moi, Shakespeare, sous serrure". Ses conflits sont réélaborés. Un siècle plus tard, Spinoza fera de même avec la philosophie. Mais Shakespeare n'est pas un "marrane de la raison", c'est un "marrane du théâtre". Il se préoccupe de montrer ce que sont des vies qui ont vraiment relégué le monde d'hier, judéo-chrétien, mais aussi latin et grec, au musée des accessoires, non sans les parodier de mille et une manières.
Ainsi, Gérard Huber prend-il cet exceptionnel marrane en filature et démontre que le monde d'aujourd'hui ne peut plus se passer de la "marranité" de Shakespeare qui, tout en exigeant que la vérité l'emporte sur le mensonge, démontre que la mauvaise foi et le parjure sont toujours triomphants. Un essai passionnant sur le théâtre de Shakespeare qui, grâce à l'analyse rigoureuse et psychanalytique menée par l'auteur, éclaire d'une façon novatrice bien des problèmes de notre époque.

Caractéristiques

  • Date de parution
    01/04/2017
  • Editeur
  • Collection
  • ISBN
    978-2-343-12152-9
  • EAN
    9782343121529
  • Format
    Grand Format
  • Présentation
    Broché
  • Nb. de pages
    240 pages
  • Poids
    0.38 Kg
  • Dimensions
    15,5 cm × 24,0 cm × 1,7 cm

Avis libraires et clients

Avis audio

Écoutez ce qu'en disent nos libraires !

À propos de l'auteur

Biographie de Gérard Huber

Gérard Huber, philosophe et psychanalyste décédé en 2011, a publié de nombreux essais sur la psychanalyse, la philosophie, la bioéthique, le monothéisme et la prospective, parmi lesquels Guérir de l'antisémitisme (Le serpent à plumes, 2005), Si c'était Freud (Le Bord de l'eau, 2009), et Ce quelque chose de juif qui résiste (Le Bord de l'eau, 2008). Son oeuvre multiforme explore les différents aspects de la "condition post-nazie" dans la pensée, la science et la culture moderne.

Souvent acheté ensemble

Vous aimerez aussi

Derniers produits consultés

27,50 €