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La Lectio divina, presque inconnue du grand publique jusqu'à la moitié du XXe siècle, est aujourd'hui un peu à la mode. Bien de fidèles soit individuellement, soit communautairement cherchent à la faire. Benoît XVI dans son Exhortation Apostolique Verbum Dei encourage vivement à la faire. A la lumière de saint Augustin nous pouvons nous approcher de la Parole de Dieu pour connaître, à l'exemple de Samuel (1 S 3,1-21), à discerner la parole que Dieu nous adresse chaque jour ; comme le prophète Elie (2 R, 19,1-15), nous devons faire l'expérience du passage de Dieu à côte de nous ; à l'exemple de Zacharie (Lc 1,5-80), à reconnaître la fidélité de Dieu dans notre vie ; Nicodème (in 3,1-21) nous apprend à "naître d'en haut" ; Zachée (Lc 19,110), à lui préparer une demeure dans notre coeur ; l'Aveugle-né (Jn 9,1-38) à ouvrir les yeux de notre coeur pour voir Jésus dans toute sa gloire, comme à la Transfiguration (Mt 17,1-9) ; mais pour y arriver il nous faut nous laisser ressusciter par Jésus comme Lazare (in 11,1,45) ; c'est à ce moment-là que nous pouvons accompagner Jésus sur la croix (Lc 23,32-49) et dire ensuite, comme les femmes (Mc 16.1-8 ; Jn 20,1-18) : "Nous avons vu le Seigneur".
La Lectio divina, à la lumière de saint Augustin, nous fait revivre la rencontre des disciples d'Emmaüs avec Jésus (Lc 24.13-35) : "Notre coeur ne brillait-il pas en nous tandis qu'il nous parlait en chemin et nous ouvrait les Ecritures ? "