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Ils sont rares, que dis-je une épingle dans une botte de foin, mais ils sont ces hommes qui, à un moment de l'histoire, ont choisi sans hésiter le camp de l'homme libre et de la démocratie, Et ce choix s'est effectué même sur terre étrangère, en combattant leur pays qui avait fait pacte avec la barbarie et la dictature. Ici, tout est dit sur cette France occupée, l'oeil de l'exilé, ce combattant, cet étranger pour libérer la France nous livre sa vision : sur la réalité d'une Wehrmacht indigne, de l'occupant nazi, du collaborateur zélé et perfide, mais aussi il nous rappelle, surtout en ces jours où le héros est mis dans la boue du salaud, que des femmes, des hommes ont combattu pour bouter l'occupant et pour que France se relève de ses cendres.
Gilles Perrault nous ramène à plus de sérieux et de retenue dans le jugement des tribunaux d'historiographes : "Or, des figures illustres de la Résistance sont aujourd'hui l'objet d'attaques indignes..." Et concluant sa préface en parlant de Gerhard Leo : "... tant de contradictions, [il] les résolut en les soumettant à l'impératif catégorique du combat antifasciste." Dans une préface, Bernard Thibault nous rappelle : "Ce témoignage constitue un complément indispensable à la connaissance de la réalité de la résistance...
". Une page de la part de liberté que nous devons à l'émigré est écrite.