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J.B. Varéliaud, sur le plan du combat de cavalerie, a multiplié les exploits au point que seuls, peuvent lui étre comparés les plus grands cavaliers de l'Empire : Murat, Lasalle et quelques autres. Pourtant, il est inconnu, car il n'a atteint que le grade de colonel. Varéliaud était un véritable "Houzard" (forme d'origine du mot Hussard encore couramment employée sous l'Empire) ; l'avancement, la carrière ne l'intéressaient guère.
Ce qu'il cherchait, c'était l'aventure. Véritable lion au combat, il était timide en dehors du champ de bataille. Il ne parlait pas de ses exploits et ne demandait pas d'avancement. Le général Thoumas, grand historien militaire de la fin du XIXe siècle, et biographe des plus grands cavaliers de l'Empire l'avait "redécouvert" mais n'avait pas eu le temps de lui consacrer plus qu'un article dans ses "Causeries militaires".
Il le commençait en disant : "je ne peux faire autrement que de vous parler de Varéliaud, mais j'ai peur, ce faisant, d'être pris pour un adepte du baron de Crack ! ". Nous allons découvrir dans ce livre la première partie de la vie héroïque de Jean-Baptiste Varéliaud, la période qui va de 1792 à 1806 où il appartint sans interruption au 7 régiment de Hussards et où il accomplit ses exploits les plus fameux, qui firent sa gloire et qui ne sont pas étrangers même à la réputation acquise par ce régiment pendant la Révolution et l'Empire.