Un sociologue dans un Voltaire - Journal à contretemps - Grand Format

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Résumé

Que peut aujourd'hui nous dire un sociologue à propos de la vie réelle, de ce monde contemporain où, comme nous tous, il se trouve immergé, englué ? Sous le regard de HP Jeudy, la sensation d'exil intérieur, la perception du paysage ou les souvenirs d'enfance deviennent des réalités sociales partagées. Une salutaire tentative d'histoire du temps présent à l'échelle locale. Le sociologue Henri-Pierre Jeudy (né en 1945) n'a cessé de chercher une perspective critique et une pensée indépendante, en particulier à propos de nos rapports collectifs au passé - via la mémoire, le patrimoine, la culture et les arts.
Dans cet essai au style aussi libre que maîtrisé, la précision de ses observations de terrain et de ses réflexions personnelles lui permet d'ébaucher, au fil de chapitres ramassés, une série d'enquêtes dans les lieux habités. Tout ce qu'il rencontre semble l'intéresser et nourrir son désir d'interprétation, comme le montre le leitmotiv inquiet de la métamorphose des paysages humains. Entre villes sous pression et campagnes au ralenti, que deviennent en effet les territoires où nous vivons ? Que révèle la place hésitante du passé dans notre présent ? De quoi nos sentiments d'attachement, d'appartenance ou de solitude sont-ils le signe ? La résistance discrète des habitants du village isolé de la Haute-Marne où il réside la moitié de l'année intrigue autant le sociologue que les attitudes des jeunes gens dans les quartiers profondément transformés de la capitale où il retourne pour l'hiver.
Sous le regard attentif et critique de Henri-Pierre Jeudy, la sensation d'exil intérieur, la perception du paysage ou les souvenirs d'enfance ne sont plus des faits privés mais des réalités sociales partagées. Qu'elle se nourrisse de lectures très variées (Eduardo Kohn, Rainer Maria Rilke, Jakob von Uexküll mais aussi Jorge Luis Borges, Jacques Lacan ou Fernando Pessoa, et bien d'autres), de séjours ou de souvenirs plus ou moins éloignés (à Berlin, à Rio, mais aussi en Equateur et au Japon), ou de considérations plus philosophiques (sur la mémoire, la mort, l'effacement des traces), la pensée d'Henri-Pierre Jeudy explore toujours des situations concrètes.
L'auteur replace ainsi l'actualité immédiate et ses événements (Gilets jaunes, pandémie) dans des lieux et des moments précis. La fragmentation de la vie sociale devient un objet de questionnement et invite à poursuivre l'enquête à son tour, en accordant une attention renouvelée à ses contemporains. Une salutaire tentative d'histoire du temps présent à l'échelle locale.

Caractéristiques

  • Date de parution
    24/06/2021
  • Editeur
  • ISBN
    978-2-35428-171-7
  • EAN
    9782354281717
  • Format
    Grand Format
  • Présentation
    Broché
  • Nb. de pages
    174 pages
  • Poids
    0.165 Kg
  • Dimensions
    12,2 cm × 17,1 cm × 1,5 cm

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À propos de l'auteur

Biographie de Henri-Pierre Jeudy

Henri-Pierre Jeudy a été chercheur au CNRS en sociologie, directeur de thèses à l'université de Paris VIII, enseignant à l'école d'architecture de Paris La Villette, co-directeur de séminaires à l'EHESS, directeur du séminaire " Patrimoines en folie " au Collège de philosophie (ENS). Il dirige actuellement revue Amplitudes. Parmi ses ouvrages : La mort du sens, Mame, 1973 ; La publicité et son enjeu social, PUF, 1977 ; La peur et les media, PUF, 1980 ; Imaginaires de l'insécurité (en coll.
avec R. Dulong et W. Ackermann), Librairie des Méridiens, 1983 ; Parodies de l'auto-destruction, Librairie des Méridiens, 1985 ; Mémoires du social, PUF, 1986 ; Les ruses de la communication, Plon, 1989 (rééd. Circé/poche) ; Le désir de catastrophe, Aubier, 1990 ; Eloge de l'arbitraire, PUF, 1993 ; Courir la ville, éd. de la Villette, 1997 ; Le corps comme objet d'art, Armand Colin, 1998 ; L'irreprésentable, Sens et Tonka, 1999 ; Les usages sociaux de l'art, Circé, 1999 ; La machinerie patrimoniale, Sens et Tonka, 2001 ; Le corps et ses stéréotypes, Circé, 2001 ; Le deuil impossible (en coll.
avec Patrick Baudry), Eshel, 2001 ; Critique de l'esthétique urbaine, Sens et Tonka, 2003 ; L'art de ne pas être grand-père, Circé, 2005 ; La culture en trompe-l'oeil, La Lettre volée, 2006 ; L'absence de l'intimité, Circé, 2007 ; L'exposition des sentiments, Circé, 2008 ; Le mythe de la vie d'artiste, Circé, 2011 ; L'imaginaire des architectes, Sens et Tonka, 2013 ; La farandole des illusions, Sens et Tonka, 2017.
Marc Abélès Après avoir soutenu sa thèse sous la direction de Claude Lévi-Strauss, il est entré au Centre national de la recherche scientifique (CNRS) et a été membre du Laboratoire d'anthropologie sociale de 1979 à 19952. Directeur de recherche au CNRS et directeur d'études à l'EHESS, chaire Anthropologie des institutions.

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