Dans ce récit d'une enfance napolitaine, la mémoire n'est pas une consolation mais un drame : une lumière blanche et compacte semble baigner la ville,...
Lire la suite
Dans ce récit d'une enfance napolitaine, la mémoire n'est pas une consolation mais un drame : une lumière blanche et compacte semble baigner la ville, soudain dénudée, loin de sa fièvre baroque. L'image des êtres perdus se juxtapose au deuil et à l'oubli, qu'elle ne compense pas. Voilà pourquoi Une fois, un jour n'est pas une évocation nostalgique, mais un livre abrupt et fier, que rythment de subtils dérèglements comme autant d'initiations. Et toujours, entre le monde et l'enfant, les gestes tendres et lointains d'une mère.