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Après une parenthèse parisienne qui n'a pas tenu ses promesses, Paul Lerner, dont les derniers livres se sont peu vendus, revient piteusement en Bretagne où il accepte un poste de journaliste pour l'hebdomadaire local. Mais les ennuis ne tardent pas à le rattraper. Tandis que ce littoral qu'il croyait bien connaître se révèle moins paisible qu'il n'en a l'air, Paul voit sa vie conjugale et familiale brutalement mise à l'épreuve.
Il était pourtant prévenu : un jour ou l'autre, on doit négocier avec la loi de l'emmerdement maximum. Reste à disputer la partie le plus élégamment possible. Comme dans Falaises, Des vents contraires ou Les lisières, Olivier Adam convoque un de ses doubles et brouille savoureusement les pistes entre fiction et réalité dans ce grand livre d'une vitalité romanesque et d'une autodérision très anglo-saxonnes.
Des longueurs trop longues !
Il y a très longtemps que j'ai lu cet auteur et je n'ai pas souvenir d'une écriture qui tourne en rond à ce point.
J'ai trouvé l'écriture fade, avec des dialogues plats et des phrases interminables. Une histoire qui m'a paru longue au point de sauter des paragraphes, c'est-à-dire, parfois une page entière ... c'est pour vous dire !
C'est l'histoire d'un écrivain raté qui s'appitoie sur son sort, aux états d'âme à n'en plus finir, un peu mou de la réaction, voire carrément amorphe.
Et pourtant ce personnage qui n'en fout pas une se retrouve dans un flot d'aventures aussi nombreuses qu'improbables.
Il y a dans cette histoire une surenchère d'événements ou de thèmes, comme l'adultère, les pots de vin et la politique, la protection de l'environnement, les migrants et les extrémistes, le clivage Paris/Province, les dégâts des réseaux sociaux, les problèmes de l'adolescence, le kidnapping ... j'en oublie certainement.
Alors je me dis que c'est affolant tout ce qui peut arriver dans le quotidien d'un gars aussi pépère.
Des longueurs et des retours arrière trop fréquents qui m'ont fatigués.
Pour moi il y a au minimum une centaine de pages de trop.
J'ai donc trouvé l'histoire longue et malgré quelques rebondissements je me suis souvent ennuyée.
"Exister quel sport de rue
Sûr c'est pas du badminton"
A. Chamfort