Si les livres abondent sur l'école, ils sont rares sur l'Université, en dépit de la masse croissante des étudiants et de la gravité des problèmes....
Lire la suite
Si les livres abondent sur l'école, ils sont rares sur l'Université, en dépit de la masse croissante des étudiants et de la gravité des problèmes. Le public ignore toute l'étendue de la ruine de l'enseignement supérieur. On refuse de voir à quel point la lassitude et l'écœurement se sont généralisés parmi les universitaires. On méconnaît l'absurdité du déluge de réformes qui se déverse sans interruption sur l'Université depuis des décennies, le délabrement des locaux, l'absence de débouchés pour les étudiants, le clientélisme croissant qui, sur l'alibi de l'autonomie des établissements, transforme les recrutements en promotions locales. L'Université, en France, n'est plus qu'une façade. Cet ouvrage réunit quelques vigoureuses réactions d'universitaires face à cette situation. Ils appartiennent à des établissements d'enseignement supérieur divers, et à différentes disciplines, de la littérature à la médecine et du droit aux mathématiques.
Sommaire
Contre l'instrumentalisation de l'Université
Eppur si muove
Pourquoi la France n'a pas d'Université
La destruction organisée du savoir, de l'école à l'Université
Les trois misères de l'universitaire ordinaire
Jean-Fabien Spitz, 2007 : n'oubliez pas l'Université
Université : cote d'alarme
La grande pitié des universités françaises
L'Université malade : l'échec programmé d'une réforme
Le tiers d'amour ou la " préférence locale " du " darwinisme à l'italienne " au 46-3 à la française
Contre la professionnalisation des universités
L'Université au cœur de la formation des enseignants