Biographie de Julio Le Parc
Né en 1928 à Mendoza (Argentine), Julio Le Parc vit et travaille à Cachan. Artiste-expérimentateur, figure majeure de l'art géométrique et cinétique des années 1960, il est membre fondateur duo (Groupe de recherche d'art visuel, 1960-1968) et participe activement à toutes les expositions collectives du groupe ainsi qu'à celles de la Nouvelle Tendance. Son travail s'intéresse à la question du mouvement, de la lumière, de l'optique, ou bien encore aux rapports existant entre l'oeuvre et le spectateur.
Présenté régulièrement chez Denise René, il reçoit en 1966 le Grand Prix international de peinture à la Biennale de Venise. Engagé politiquement, Julio Le Parc prend part aux événements de mai 1968, à la suite desquels il est expulsé de France pour sa participation à l'Atelier populaire et ses manifestations contre les institutions. Défenseur des droits de l'homme, il réalise de nombreuses oeuvres collectives antifascistes qui dénoncent en particulier les dictatures d'Amérique latine.
En 1959, il reprend les bases de ses recherches sur la couleur, et à partir de 1969 il exécute des travaux sur la surface et les permutations des quatorze couleurs du prisme autour de thèmes comme les Ondes ou Volumes virtuels En 1974, il prolonge cette thématique avec la série des Modulations, où l'utilisation nouvelle de l'aérographe donne une dimension spatiale et volumétrique à ses trames, ses ondulations.
Dès les années 1960, Julio Le Parc a participé à de nombreuses expositions individuelles et collectives d'envergure. En 1972, il refuse, après l'avoir jouée à pile ou face, la rétrospective que lui propose le musée d'Art moderne de la Ville de Paris. La même année, la Kunsthalle de Düsseldorf lui consacre une grande exposition personnelle. Depuis, le travail de Julio Le Porc a donné lieu à de nombreuses expositions importantes : Le Parc Lumière à Zurich (2005), Mexico (2006), Bogota (2007), Rio de Janeiro (2013), Buenos Aires (2014), une exposition monographique au Palais de Tokyo à Paris en 2013 et une exposition personnelle à la Serpentine Gallery à Londres en 2014.
Son oeuvre a également été présentée lors de plusieurs expositions collectives majeures : Suprasensorial (MOCA de Los Angeles, 2011), Erre, variations labyrinthiques (Centre Pompidou-Metz, 2011), Dynamo (Grand Palais, Paris, 2013), Illusione de la luce (Fondation Pinault, Venise, 2014), Phares (Centre Pompidou-Metz, 2014).