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Zephyr, en Alabama, est une ville idyllique pour Cory Mackenson, onze ans, un lieu rassurant où, en 1964, la vie est encore simple : on travaille à la quincaillerie ou à la laiterie, les familles sont unies, et les amitiés, éternelles. Même si une comète zèbre parfois le ciel, et que certains font preuve d'excentricité, c'est un incroyable terrain de jeu pour un enfant à l'imagination fertile qui souhaite devenir écrivain.
Malheureusement, un froid matin de printemps, alors que Cory accompagne son père dans sa tournée, ils sont témoins d'un dramatique accident. Et tandis que le jeune garçon s'efforce de comprendre le mal qui les tourmente depuis ce jour, ses yeux s'ouvrent peu à peu sur les puissantes forces qui l'entourent. Avec Zephyr, Alabama, Robert McCammon signe l'envoûtant portrait d'un monde sublimé par le regard de l'enfance, et son inévitable revers, la perte de l'innocence.
Coup de foudre pour ce bijou de la littérature américaine
Une histoire originale, haletante, joliment écrite, qui oscille entre roman d'aventure, récit initiatique, conte fantastique et enquête, saupoudrée de magie, de poésie et de délicatesse. Mais n'allez pas croire que sous son bel enrobage se cache une tendre fable. Vous y rencontrerez des sujets puissants tels que la ségrégation, l'industrialisation, la religion, la mort, les catastrophes climatiques, les stigmates de la guerre ou le difficile passage de l'enfance à l'âge adulte.
Entre "La gloire de mon père" de Marcel Pagnol et "Et c'est comme ça qu'on a décidé de tuer mon oncle" de Rohan O'Grady, entre Alfred Hitchcock et Ray Bradbury, l'écrivain Robert McCammon nous offre un livre exceptionnel qui séduit ses lecteurs adolescents et adultes depuis 1991. Monsieur Toussaint Louverture y a apporté son légendaire soin pour aboutir à une œuvre en français aussi soignée qu'esthétique qui torture l'esprit : prêtera ou ne prêtera pas?