Vertigo N° 41

Ne pas mourir

Note moyenne 
Michaël Dacheux - Vertigo N° 41 : Ne pas mourir.
Ne pas mourir, ou, autrement dit : ne pas céder à la menace, toujours présente, d'extinction de soi. Lié à l'enregistrement du temps et à la restitution... Lire la suite
17,30 €
Expédié sous 3 à 6 jours
Livré chez vous entre le 15 mai et le 18 mai
En magasin

Résumé

Ne pas mourir, ou, autrement dit : ne pas céder à la menace, toujours présente, d'extinction de soi. Lié à l'enregistrement du temps et à la restitution de son empreinte, le cinéma n'est-t-il pas voué à se saisir de cette exigence ? Si la question concerne chacun en tant qu'elle est le point de butée de toute existence, elle se pose aussi en termes éminemment politiques : quelle action, quelle stratégie, quel ressaisissement adopter, pour sortir du sentiment d'impuissance, du désarroi, de la peur, pour qu'encore puissent s'ouvrir des brèches dans la réalité ? La formule ne concerne pas uniquement les personnages pris dans des situations de survie (tels les amants des films de Jean Cocteau), elle est aussi celle adressée aux vivants : ne pas mourir est alors à envisager comme l'expression d'une lutte, d'une levée, d'une résistance.
Une résistance qui se manifeste autant dans la vitalité romanesque du cinéma de François Truffaut que dans les malices de Charlot ; autant dans la lutte acharnée de Frankenstein pour ramener les morts à la vie qu'à travers les déambulations enjouées et inquiètes de Nanni Moretti dans Journal intime. Ce n'est pas tant qu'il ne faut pas mourir, c'est qu'il faut ne pas mourir. Le cinéma de Béla Tarr constitue un autre exemple de cette résistance.
L'art avec lequel il renouvelle le "temps scellé" tarkovskien, dont on croyait l'alchimie perdue, vaut comme un défi lancé à la domination croissante de "l'éternel présent". L'iconographie mélancolique et l'autarcie formelle de son cinéma s'imposent comme une résistance intempestive au temps qui passe, elles viennent hanter notre époque, révéler son inconsistance et sa désagrégation. La rétrospective intégrale que le Centre Pompidou consacre au cinéaste hongrois du 3 décembre au 2 janvier 2011, dans le cadre du Festival d'Automne à Paris, est l'occasion pour Vertigo de lui porter l'attention qu'il mérite.

Caractéristiques

  • Date de parution
    15/10/2011
  • Editeur
  • ISBN
    978-2-35526-084-1
  • EAN
    9782355260841
  • Présentation
    Broché
  • Nb. de pages
    126 pages
  • Poids
    0.485 Kg
  • Dimensions
    21,0 cm × 28,5 cm × 1,0 cm

Avis libraires et clients

Avis audio

Écoutez ce qu'en disent nos libraires !

Souvent acheté ensemble

Vous aimerez aussi

Derniers produits consultés

17,30 €