En cours de chargement...
Un petit bar à Rome, Vincent quadragénaire se fait accoster par Stella Finzi. Loin d'être Monica Bellucci, cette femme a aux yeux de Vincent un physique peu attrayant. Presque dérangeant. Et pourtant...
Au jeu du chat et de la souris, on se demande vraiment qui va gagner et surtout où va les mener cette étrange relation qui semble se nouer bien malgré lui...
Un roman atypique et surprenant !
Enfin, le nouveau Fabcaro est arrivé, et je vais vous dire... qu'est ce que j'ai ri !
Alex, la cinquantaine qui approche doucement mais surement, ouvre son courrier du matin et découvre avec joie... un petit rappel de dépistage pour le cancer colorectal. Badaboum, grosse déprime et petit bilan sur sa vie, ses gamins, sa femme, son voisin quelque peu intrusif, la prof de son fils plutôt mignonnette et l'horloge biologique qui tourne.
Ce livre est un anti-depresseur!
Prix orange d’Afrique en 2019, ce roman lève le voile sur le quotidien des femmes en Afrique. En suivant intimement les traces de plusieurs femmes d’une même famille, on s’interroge, on s’indigne, on cherche à comprendre comment le poids des traditions peux être à se point encré et si difficile à changer. « Munial », un mot qu’entendra inlassablement une femme au cours de sa vie. Patience. Fasse aux épreuves, face aux hommes, face au pire. Ce roman parle du mariage forcé, de violence, de polygamie. Mais aussi d’une sorte de consensus même du coté des femmes plus âgées, qui pourtant sont passées par là. Loin de trouver un soutient, elles répètent encore et encore aux jeunes épouses « Munial ». Parce qu’il n’y a que ça à faire. La seule issue. Etre forte, forte de patience. Extrait : « C’est habituel que ça se passe ainsi. D’ailleurs, qui a osé évoquer le mot « viol » ? Le viol n’existe pas dans le mariage. »
Ce livre, loin d’être une vengeance, est un revanche. Une façon d’emprisonner son agresseur, ici son père, dans un roman. Une façon de révéler, de dévoiler au grand jour ce qui c’est passé sous silence, entre quatre murs, à l’abri des regards. On façon de dire « tu pensais que jamais je ne parlerai. C’est vrai. Je n’ai jamais réussi à en parler. Alors j’ai posé mes mots sur papier. Voilà ce que tu m ‘as fait exposé dans ce livre. » Enfin presque… L’auteure le dit, elle n’a réussi à parler que de ce qu’il lui a été possible de raconter. Il y a des choses que même les mots n’ont pas réussi à exprimer. C’est peut être le pire et le plus fort de ce roman. Ce sont ses tentatives de raconter tout, mais des choses beaucoup trop fortes sont restées muettes. Qu’est ce qui peux être pire que tout ce que nous a déjà raconté l’auteure ? C’est terrifiant et à la fois on ne peux que saluer le courage qu’il a fallu à cette femme pour parler…
Un roman envoûtant, aux parfums de l'été et au goût du thé à la menthe. Dans un petit village à la frontière de trois pays en guerre, où paradoxalement le climat y est plus doux.C'est l'histoire d'une maison familiale qu'il était temps de mettre en vente. C'est l'histoire d'une piscine construite au mauvaise endroit et qui va rapprocher nos personnages. C'est l'histoire de Fausta, dont le ventre reste désespérément vide, malgré l'aide de la médecine. Fausta qui a créé cette piscine dans une impulsion, une pulsion de vie même, comme pour réussir à garder la tête hors de l'eau.
Et Léo, qui bien décidé a vendre la maison de sa grand-mère, se retrouve happé en quelques jours par ce lieu hors du monde, comme protégé de la folie des hommes.
J'avais tellement été abasourdie, retournée, et emballée par "Né d'aucune femme", que j'ai commencé la lecture du Buveur de vent avec une pointe d'appréhension. Et finalement, quelle réussite ! Franck Bouysse a ce don pour nous embarqué dès les premières lignes dans un tourbillon, dont on le sait, on ne ressortira pas indemne. Des personnages marquants, soit par leur violence, soit par leur force, et souvent par leur impuissance ou leur lâcheté. Une atmosphère pesante, angoissante, qui nous oblige à rester alerte. Comme une araignée, Franck Bouysse tisse sa toile autour de nous. Nous lecteurs, nous sommes ses proies. Et il faut admettre, qu’il est maître en la matière ! On adore !
C'est l'histoire d'une rencontre, d'un trouble, d'un amour qui naît à petits pas feutrés, là où Alice ne si attendait plus. C'est l'histoire d'un corps longtemps endormi qui reprends vie. Ce sont des douleurs qui cicatrisent doucement et d'un désir qui reprends forme. C'est doux, rassurant, apaisant comme un haïku. Vous aussi vous aurez la sensation de déguster un thé aux milles saveurs et de vous abandonner sous les mains réconfortante d'Akifumi, ce masseur Japonais.
La tresse, c'est l'histoire de trois femmes qui m'ont profondément bouleversé. Trois femmes, trois continents, trois histoires unies par un fil. Des femmes extraordinaires qui se battent pour rester debout, rester dignes et surmonter seules les preuves que la vie leur inflige. On ressent tour à tour de la compassion, de la tristesse, de la peur, et de la colère face à la passivité de ceux qui ne veulent rien voir. Plus qu'un livre, c'est une leçon d'humanité, de force et de courage. Et d'espoir.
Lire ce livre, c'est comme manger un ours en chocolat. Ça fond sur la langue, c'est moelleux, c'est d'une tendresse infini...
Joseph est celui que vous irez trouver gare de l'Est au bureau des objets trouvés si vous avez égaré quelque chose en descendant de votre train. Joseph est bourru, solitaire, peu bavard donc, et au quotidien réglé comme une horloge. Or, son train-train quotidien bascule le jour où il trouve un petit bébé abandonné sous un siège. Ce géant taciturne va devoir réapprendre à ouvrir son cœur pour faire de la place à ce petit être.
La beauté d'une reine libre
Sacrée reine du haut de ses vingt ans, Aline Sitoé Diatta a porté la parole du peuple sénégalais. Avec pacifisme et courage, son enfant accroché dans le dos, sa voix et sa sagesse comme seules armes, elle s'est battu contre le colonialisme français. Bien qu'en mettant sa propre vie en danger, elle a toujours gardé la tête haute.
Un roman qui rend hommage à la lutte des femmes et à la libération des peuples.