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Découvrez l’une des premières enquêtes de Bigby, alias le Grand méchant loup de nos contes et légendes. Peau d’Âne a été assassinée. Aidé de Blanche Neige, le shérif de la ville va mener l’enquête dans tout Fableville et dans le monde des communs.
Si vous avez déjà résolu l’enquête dans le jeu vidéo du même nom, d’autres pistes s’ouvriront et vous en apprendrez beaucoup sur le passé de Bigby…
Un incontournable pour les amateurs de l’univers de Fables ou pour ceux qui souhaiteraient le découvrir.
Si la bande dessinée a pour vocation principale de divertir, il est des titres qui vont au-delà, qui prennent partis, dénoncent et informent. Tel est le cas de ce récit.
La province du Kivu, au Congo, est en en proie à l’horreur. Viols, meurtres, travail forcé, l’insécurité règne et la terreur fait loi. Tout cela pour récolter la matière première nécessaire, entre autre, à la longue vie de nos batteries de téléphones. C’est en ce moment même que ces tristes événements se déroulent. À nous de faire qu’ils ne soient pas passés sous silence.
Quel est le pays où, dans une fête annuelle est portée en triomphe une statue de phallus géant dans des rues noires de monde ? Ce même pays, le Japon, a emprisonné Rokudenashiko pour avoir fait de l’art avec sa vulve. Contradiction, pudibonderie mal placée ?
L’artiste a créée l’art Manko (vagin en japonais), pour rire et faire rire. Face aux réactions violentes des hommes devant les moulages de ses parties intimes, décorés avec humour et paillettes, elle décide de se consacrer tout entière au détournement de l’objet du délit : son vagin. Coques d’Iphone manko, veilleuses
kawaii manko, dioramas manko et même un canoë manko, tout y passe !
Incarcérée à deux reprises pour « obscénité », qualifiée de criminelle et de « soi-disant » artiste, l’auteure raconte avec un humour caustique ses mésaventures. L’occasion également de dépeindre les conditions de détentions japonaises loin d’être idéales…
« C’est mon histoire, mais ça pourrait aussi être la vôtre » Rokudenashiko.
Barbara Thorson, collégienne sauvage et déjantée, n’a le temps ni pour les cours ni pour les relations amicales. Elle pense être investie d’une mission cruciale : protéger la terre des géants. Les jeunes de son âge la prennent pour une folle lorsqu’elle leur parle de son marteau magique ou des titans qui risquent de revenir. Seule la nouvelle de la classe parvient à se nouer d’amitié avec elle. Mais ces histoires de géants ne cacheraient-ils pas une réalité bien moins fantastique ?
Aspirine a 17 ans ; depuis maintenant 300 ans. Transformée en vampire alors qu’elle était en pleine crise d’adolescence, elle est condamnée à subir les affres de cette période ingrate toute sa mort durant. Rebelle et violente, elle ne supporte plus grand monde, y compris elle-même. L’un de ses rares réconforts : massacrer des garçons et presser leur cœur en tisane. Un délice !
À partir de 1979, le Mozambique a envoyé des ressortissants en ex RDA. Ces personnes allaient travailler dans ce pays "frère" car communiste également. L'accueil est loin d'être aussi chaleureux qu'ils l'espéraient : on ne les aide pas à s’incérer dans la communauté, les conditions de logement et de travail sont difficiles et ils sont soumis à un règlement très strict. Après la chute du mur, la situation empire. À eux de faire un choix, rester et tenter de se débrouiller seul ou rentrer au Mozambique où on les traites d'étrangers, de "Made in Germany" : madgermanes. Un éclairage riche sur ce fait historique resté dans l’ombre.
Francés a un grand talent pour la couture qu’elle gâche dans un petit atelier. Une mystérieuse cliente de la haute société va lui proposer de devenir sa couturière personnelle, l’occasion pour elle de laisser libre court à sa créativité. Lorsqu’elle découvre que la personne qu’elle habille de robes somptueuses n’est autre que le prince Sébastien, Francés n’hésite pas un instant : elle gardera son secret. Car c’est sous l’identité de Lady Crystallia que le jeune homme se sent enfin libre, loin des rendez-vous amoureux arrangés par sa famille. Un récit touchant qui dépeint l’adolescence et ses questionnements identitaires.
La liberté totale, voilà ce à quoi Josiane et René ont accès dans ce monde virtuel expérimental. Toutes les barrières de la réalité sont tombées à l’instant où ils ont intégré le programme pour la survie de l’espèce. Programme dans lequel tous leurs désirs, toutes leurs pensées sont réalisables. L’occasion pour eux d’assouvir leurs fantasmes, sans aucune limite. À eux d’apprendre à maîtriser leur imaginaire afin d’établir un équilibre viable. Une ambiance délirante qui questionne notre société.
L’école est un lieu d’apprentissage collectif qui peut se révéler cruel. Dracula, avec ses bonnes notes et ses particularités physiques, en fait les frais. Chahuté par les petits durs de la classe, il s’enfonce de plus en plus dans le mutisme et la peur. Son papa a beau être d’un soutien sans faille, il ne saisit pas l’ampleur de la situation. Cette magnifique bande dessinée aborde le harcèlement scolaire avec délicatesse.
Une enquête boulversante
Au début des années 2000, seize prostituées sont froidement assassinée à Mashhad, grande métropole iranienne. Lorsque Hanaï, le coupable, est arrêté, il justifie son geste par la religion et la nécessité de purifier la ville de sa débauche. Le « tueur à l’araignée » devient alors une icône pour une partie de la population ultra conservatrice qui approuve et même acclame ses crimes.
Mana Neyestani s’inspire des entretiens filmés de Hanaï en prison pour nous livrer un portrait saisissant et surtout impartial de l’homme et de la communauté iranienne.