En cours de chargement...
Suite à l'incendie de Lubrizol, usine classée Seveso au pied de laquelle se trouve une aire de gens du voyage, William Acker a tenté de dénoncer le racisme révélé par la situation géographique de ces aires.
On lui a dit qu'il n'avait pas de preuves.
Pas de preuves ? En voilà, des preuves
! Après une histoire de l'antitziganisme à la française et un bon cours de droit, l'auteur nous dresse l'inventaire critique des aires, situées en zones industrielles, polluées, isolées... Un livre important et nécessaire.
Après l'excellent Les grandes oubliées de l'Histoire, Titiou Lecoq revient avec un livre autour de l'argent et du couple. Cassant le mythe de l'égalité salariale, revenant sur la notion de charge mentale et les inégalités au sein des couples hétéros, on y apprend que si l'on savait déjà que la femme, depuis la nuit de temps, se fait avoir, c'est toujours le cas aujourd'hui même si l'on en a pas toujours conscience. C'est passionnant, frais, pertinent, un livre à mettre dans toutes les mains ! De quoi se poser des questions sur notre quotidien !
Le sujet des relations humaines est inépuisable, de part la diversité des comportements humains justement. Cet essai tente d’analyser nos interactions et notre responsabilité dans nos rapports humains. Intéressant
Et quelle histoire ! Oubliez tout ce que vous pensez savoir sur la place des femmes dans l'Histoire. Titiou Lecoq rebat les cartes et remet le patriarcat à sa place ! Passionnant, cet essai nous apprend énormément sur le rôle des femmes dans les sociétés, de la préhistoire à aujourd'hui. Je ne peux que vous en recommander la lecture ! Les Grandes oubliées de l'Histoire est LE cadeau à mettre sous le sapin !
Question sérieuse évidemment… Titiou Lecoq ne connaît pas la réponse mais explore de façon très documentée notre histoire et permet d’avoir quelques cartes en main pour mieux comprendre et faire évoluer ce fait… très intéressant et très constructif !!
Un récit court mais néanmoins puissant, révoltant portant en message d'espoir malgré cette guerre qui fait rage dans le Congo oriental depuis 1996, une guerre qui continue à être passé sous silence, une guerre qui a déjà fait 6 millions de mort au Congo oriental et dont les femmes sont les plus touchés. Une guerre qui semblent vouloir les anéantir, les briser à jamais. Dieu merci il y a des êtres humains tel que le Dr Denis Mukwege pour faire un travail extraordinaire, pour aider Tatiana et toutes les femmes qui ont dû subir et continue de subir la violence des hommes en temps de guerre mais aussi en temps de paix.
Documenté, intéressant, révoltant. Un ouvrage inspirant pour commencer à s'informer sur la lutte féministe et ses enjeux et particulièrement la place que la société offre et parfois impose aux femmes.
Accessible à tous et pour tous.
Gros coup de coeur pour ce livre de vulgarisation remarquable, drôle et qui donne envie de lire les livres des historiens et historiennes cités. Un livre indispensable pour toute personne qui s'intéresse à l'Histoire des femmes mais aussi à l'Histoire tout court, parce que les femmes ont toujours fait l'Histoire et qu'il est temps de s'en rappeler. Je l'ai dévoré!
Un texte classique sur le féminisme, spécifiquement comment le manque d'inclusion de toutes parts impacte les femmes noires.
Mona Chollet par des exemples très concrets nous éclaire sur la cause du patriarcat dont nous prenons aujourd’hui enfin conscience des conséquences… un essai de plus sur ce sujet immense très inspiré et inspirant !!!
C'est l'histoire de Thomas Chatterton Williams, écrit par lui-même, ses ressentis, ses réflexions, sur le sujet universel de notre "identité", du hasard de cette identité par notre naissance, qui est notre histoire à tous... une réflexion inspirante et positive !
Un petit opus de cette collection aux textes admirablement bien choisis pour éclairer notre discernement sur le "combat" aux inégalités non naturelles... Un livre "tiroir" qui donne de nombreuses références à explorer !
« Les éléphants sont non-violents, matrilinéaires et végétariens, ils ont le sens de l'humour et une bonne mémoire. Si seulement on ressemblait tous un peu plus aux éléphants. »
Cette citation illustre parfaitement celles dont ce livre regorge !!
Engagé, un soupçon provocateur, ce recueil
soulève nombre de questions qui dérangent ou qui chatouillent le lecteur, qui énonce des évidences sur la condition féminine ou sur les défaillances de la société, et qui bouscule les réflexions !!
Gloria Steinem est l'une des grandes figures du féminisme qui prône la liberté de vivre, de s'exprimer, d'aimer...
C'est quelqu'un d'inspiré que me l'a offert en me disant que c'était un livre absolument indispensable, et je ne peux qu'approuver !!
Mona Chollet dresse ici le portrait peu reluisant de la sorcière à travers les âges : une vieille femme, laide à faire peur et animée par de vils desseins.
Au cours de ses recherches sur ce mythe de la sorcière, depuis les procès de Salem, en passant pas les représentations dans les Disney,
ou plus récemment pendant la campagne d'Hilary Clinton, traitée de sorcière par la concurrence, l'autrice souligne que dans l'imaginaire collectif, une femme est une sorcière dès lors qu'elle s'est affranchie de l'autorité d'un homme.
Cela dit, cette image de la sorcière commence peu à peu à changer pour représenter aujourd'hui des femmes indépendantes, désireuses d'être davantage en communion avec la nature et qui possède un réel pouvoir bénéfique !!
En ce 31 mars, jour de la visibilité trans*, quoi de plus approprié qu'une encyclopédie pour en apprendre plus. Pour s'informer, se former et ainsi mieux comprendre les personnes qui nous entourent.
Sous la direction de Juliette Rennes, qui travaille sur les thèmes liés à l'histoire, la sociologie
du genre, du travail et des discriminations, un ouvrage qui nous ouvre les yeux sur des points stratégiques et invitent à l'approfondissement.
Un livre phénoménal qui s'attaque pour la première fois à l'origine des Afropéens. A travers un périple qui va l'emmener dans plusieurs pays Européens Johnny Pitts va rencontrer une palette de personne aux origines Afropéenne tout en nous racontons l'histoire de l'immigré Noir qui avant d'être
un immigré, un "originaire de" est une personne à part entière, qui n'a pas fait le choix premier de venir sur le sol européens. Grâce à ces témoignages, il donne la voix à une catégorie de la population qui dans ces pays, en France sont souvent réduit à des statistiques, à des idées reçus ou vus à la télé sans se demander si cela est réellement la réalité de ces personnes, à des "ces gens-là" et autres.
Il y fait un portrait riche, complexe et approfondie de toutes les personnes qu'il va rencontrer pour démontrer encore une fois qu'appartenir à un continent, à une culture, à une communauté ne s'arrête pas, jamais à ce que la couleur de peau semble présenter au monde; qu'il n'y a pas qu'une seule manière d'être peu importe d'où l'on vient.
Un ouvrage complet, très bien écrit et qui offre une visibilité qui ne va pas du tout de soi.
Un livre polémique qui semble soulever de la haine -majoritairement- de la part des hommes ou qu'ils passent sur les réseaux sociaux.
Je ne déteste pas les hommes mais le livre m'a intriguée et j'ai décidé de le lire et me faire ma propre idée. Ce livre ne m'a pas semblé encourager à haïr
les hommes. L'auteure partage son ressentie, son opinion ainsi qu'un argumentaire basé sur son expérience personnelle.
Cette ouvrage apporte une opinion alternative et différente de ce qui peut être vu dans les médias nationaux ou mainstream.
Hormis le titre qui semble très venimeux, un choix sans doute marketing pour attirer le plus d'attention possible, le livre est beaucoup , mais beaucoup moins hargneux que l'on peut penser.
Je pense qu'il gagne à être lu pour ce faire sa propre idée du livre, qui est beaucoup moins choquant que l'on ne pense.
Dans le milieu queer il existe un ordre de de sœurs, pauvres, agnostiques et dérisoire de folles radicales.
Elles ont pour nom sœurs de la perpétuelle indulgence. Nées à Sam Francisco en 1979, ce mouvement, né d'une plaisanterie potache à pris un tournant sérieux lorsque l'épidémie du VIH
nous frappa.
Les sœurs étaient là auprès des séropositifs, des familles, assuraient ce que personne ne voulait alors : accompagner ces personnes dans la vie et la mort, dans la dignité et avec bienveillance.
Elles sont à l'origine du premier dépliant "safe sex" et depuis lors n'ont jamais cessé leur croisade contre les IST.
Bonnes sœurs des rejetés, des apartés, des mis de côté, mais aussi des flamboyants, des barbus, des Barbies, des puppies et autres fantaisies, elles prônent la beauté de chaque individu.
Elles ont pour but de rejeter la honte culpabilisatrice et stigmatisant, de rejeter toutes ses phobies, de garder vive la mémoire des combats menés au sein de la communauté LGBTQIF+ et les personnes emportées par le Sida, elles luttent activement contre les IST (à travers la prévention, l'information...) et n'en tirent aucun profit. Elles organisent des séjours à destination des personnes séroconcernées (personnes positive au VIH ou hépatite C, personnes accompagnantes...) afin de leur procurer du bien être... Voilà, quelques unes des choses que font les sœurs.
Découvrez à travers cet ouvrage remarquable leur histoire.
Est-il encore nécessaire de présenter l’apport essentiel aux SHS de cette étude par l’historien sociologue Norbert Elias ?
Son ouvrage s’est effectivement affirmé comme un incontournable pour tous ceux qui désirent comprendre comment la violence a cédé le pas à une société de cour
raffinée. Ce processus, décrit avec brio par l’historien s’affirme sur le long terme, entre la fin du XIVe siècle et le début du XVIIIe siècle. Au cours de cette période, la noblesse et les cours princière ont effectivement joué un rôle central dans l’élaboration de cette « civilisation » des mœurs. Pourtant, Norbert Elias ne s’abaisse jamais à la caricature d’une société médiévale violente et d’une cour de Louis XIV policée. Il analyse, dans la droite lignée de Max Weber, la façon dont la violence est progressivement monopolisée par l’Etat royal. Un incontournable pour les érudits et les curieux.
Texte fondateur des visual studies ou culture du visuel en francais.
Fondamental dans le questionnement et la réflexion. Hans Belting remettait déjà en question l'archaïsme de l'histoire de l'art. Ici il développe sa réflexion.
Les images sont des productions humaines et doivent être de ce
fait étudiées par ce biais, à travers l'anthropologie, notamment.
Un ouragan qui bouleverse notre façon de regarder, observer et traiter les artefacts, anciens ou contemporains.
Salvateur.
Après avoir reçu une lettre d'une amie lui demande comment éduquer, élever sa petite fille. Chimamanda Ngozi Adichie va lui donner quinze suggestions pour l'aider dans sa démarche.
Dans ce petit essai originaire de son TED talk, Chimamanda Ngozi Adichie nous donne quelques idées de ce que peut devenir le monde de demain. Et pour cela nous pouvons commencer par élever pas seulement nos filles différents mais nos garçons aussi.
Dans la droite lignée des travaux de Michel Foucault, l’historien O. Razac nous propose un essai des plus stimulant intellectuellement. En s’intéressant au barbelé en tant qu’objet d’histoire, il éclaire le long processus de maîtrise des corps et de séparation de l’espace par le politique
au cours des XIXe et XXe siècle. La première partie, chronologique, se fonde sur 3 moments d’utilisation paroxystique du barbelé : la conquête de l’Ouest américain, la Première Guerre mondiale et l’Holocauste. La seconde partie, thématique, analyse le rôle et la signification du barbelé, à la fois protecteur et destructeur, quasi invisible et mortel, omniprésent sur le champ de bataille et oppresseur dans le camp.
Un essai d’une profondeur inégalée sur un objet en apparence trivial, à la croisée de l’anthropologie et de la philosophie.
Un livre qui a l'art de (re)mettre les idées en place ! Bien écrit, clair dans les explications, et avec l'apport du témoignage personnel de l'auteur.
A découvrir !
Dans ce petit recueil d'essais, publié prochainement aux éditions Autrement, on va retrouver neuf essais que Brit Bennett à écrit et publiés entre 2015 et 2017.
Ces essais parlent du racisme institutionnalisé, du corps Noir -féminin comme masculin- au États-Unis, de l'esclavage et de son héritage,
l'ignorance choisit des Blancs et le privilège que cela représente, de la naissance du Black Lives Matter et plus.
Certains essais ayant été publiés avec des écarts flagrants, une certaine répétition est inévitable. Cependant, ça ne retire rien à la lecture, la force qui s'en dégage et son honnêteté.
Je l'ai lu d'une traite tant je ne voulais pas lâcher le livre.
Je sais que je suis préjudiciable même si je me veux aussi ouverte d'esprit que possible. Ce manifeste de Bertoulle Beaurebec a en effet confirmé mes préjudices et idées reçues concernant les travaleurs.euses du sexe; mais aussi à l'egard du féminisme "non-accepté" ou invisible, la liberté
sexuelle prôné mais pas forcément appliqué, de l'engagement humain, politique ou social que nous ne voyons pas dans les médias. Ce qui entraine une villification de certaines catégories, comme souvent quand elles ne sont pas visibles ou imaginables.
Ce manifeste est important, nécéssaire et vital pour ouvrir un dialogue sur cette soi-disant liberté mais qui semble-t-il (surprise, surprise) n'est pas accordée à tout le monde en fonction de la profession, des origines ou encore croyances personnelles et modes de vies différents.
A l'âge où on s'identifie aux plus grands des suppliciés de la littérature parce qu'on a des boutons sur le front, pas de copine et que nos parents ne comprennent pas la musique qu'on écoute, à cette âge là j'ai découvert Artaud, Le grand Mômo des lettres françaises. Précisément par son
voyage au pays des Tarahumaras, ce peuple du Nord du Mexique chez lequel il partit en 1936, accablé par un sentiment de vide, chercher un moyen psychologique et spirituel de survivre, de "briser la malchance" comme il l'écrit. Les textes qu'il produit relatent son initiation au peyotl, un cactus contenant des alcaloïdes hallucinogènes, utilisé par les Tarahumaras lors de séances rituelles auxquelles Artaud aurait assisté. Aurait car personne ne fut témoin de ses aventures à cheval dans les montagnes. Après tout peu importe. J'ai toujours pris ces textes comme des traces d'une expérience initiatique aux confins de la folie et de la poésie, du même calibre que Kinski dans Fitzcarraldo ou Bernanos dans la Montagne morte de la vie. Artaud raconte que des formes se dessinaient sur son passage dans la montagne, que les Tarahumaras savaient qui étaient les Rois Mages bien avant les Chrétiens, ou bien encore qu'ayant montré une image du Christ aux Tarahumaras, ils y reconnurent le saint visage. Entre documentaire ethnologique et délire total, prose et poésie, descriptions classiques et interprétations saugrenues, Artaud laisse derrière lui un livre unique et inclassable, une expérience de lecture comme il en existe peu.
Un an après son voyage au Mexique, Artaud part en Irlande avec la canne de Saint-Patrick, s'initier aux mystères des druides et de la philosophie nordique. Il sera ramené en France, de force, et interné dans divers asiles durant 9 années, survivant 2 ans de plus seulement à un régime d'électrochocs et de privations, le visage émacié et paraissant un vieillard de seulement 52 ans.
Intéressante étude sur les effets pervers du numérique, notamment chez les jeunes (difficulté de concentration, problème d'empathie,...). L'auteure propose la conversation - c'est à dire en chair et en os et en face à face - comme une possible solution!
"Il ne faut pas confondre les livres qu'on lit en voyage et ceux qui font voyager". Cette phrase signée André Breton est mise en exergue de L'Été Grec, livre qui appartient plutôt à la seconde catégorie.
Relatant les multiples séjours que Jacques Lacarrière effectua en Grèce entre 1947 et
1966, ce livre est à la fois un voyage dans l'espace et dans le temps. Du mont Athos aux îles grecques en passant par Epidaure, le flâneur qu'est Lacarrière brosse le portrait presque romantique d'une Grèce et de son peuple pas encore encore envahie par l'horreur touristique.
Lire l'Été Grec, c'est aussi percevoir ce qui fait l'essence du voyage et de la manière de le partager aux autres. Car Jacques Lacarrière est l'exact opposé du voyageur contemporain à savoir l' "instagrammeur-voyage". Tandis que l'un collectionne les pays à la mode ("j'ai fait tel pays, j'ai fait tel autre, ..."), l'autre revenait plusieurs fois dans le pays dont il était tombé amoureux avant même d'y mettre les pieds. Tandis que l'un suit les routes balisées reliant aéroports, hôtels et sites touristiques ne croisant que ses alter ego touristes, l'autre se déplaçait au rythme de la marche et bénéficiait de l'hospitalité des gens ordinaires rencontrés sur le chemin. Enfin, tandis que l'un expose son voyage à coups de photos retouchées et standardisées, l'autre utilisait les mots et la prose pour nous faire ressentir sons, odeurs, goûts et matières.
On ne s'étonnera pas que ce livre soit un des titres marquants de la collection Terre Humaine dont l'esprit est de retenir "toute approche qui contribue à une plus large intelligence de l'homme".
Mona Chollet nous offre dans son dernier livre une déconstruction sociales bien ancrée dans notre société: la sorcière.
La sorcière, femmes qui sortent des bans, qui s'opposent à l'image donnée de la femme: "docile", "gentille", "obéissante" entre autres adjectives attribués au sexe féminin.
Découpé
en quatre partie, celle-ci nous offre un argumentaire détaillé, recherché et accompagné d'une bibliographie fourni.
A lire pour ceux et celles qui veulent en savoir plus sur une dimension du féminisme.
Marie Pezé est psychologue spécialisée dans le travail et a elle-même été victime d'un burn-out.
Son étude porte sur la psychologie au travail, notre rapport à celui-ci, nos étiquettes sociales et la valeur qu'il a dans notre société. Un essai passionnant et très documenté.
Il serait difficile de résumer ce livre comme on résumerait platement l'intrigue du dernier roman "feel-good" à la mode. Il n'est pas ici question de "feel-good" d'ailleurs, au contraire. Ce livre n'est pas non plus un précis de philosophie ou un rapport scientifique, il permet pourtant, en moins
de cent pages, de comprendre dans quelle sorte de monde nous vivons et nous allons vivre.
Ce monde, c'est un monde complètement industrialisé, artificialisé, technicisé, marchandisé. Organisé et exploité jusqu'à la moelle (y compris de manière écologique !) par une classe de technocrates. Ces-derniers ont mis sous le joug de leur raison instrumentale la plus froide non seulement l'environnement mais aussi la vie des gens ordinaires (les "numéros") réduits à l'état d'esclaves (comme les nouveaux esclaves que sont les robots) qui ne maîtrisent plus jusqu'à leur propre reproduction. Bref, un monde guidé par le Progrès sans limite (la limite, cette notion "passéiste" et "réactionnaire").
Le style, c'est celui d'un Jonathan Swift ou, plus près de nous, d'un Jaime Semprun dans "Défense et illustration de la novlangue française" (Ed. de L'Encyclopédie des Nuisances, 2005), c'est-à-dire une ironie bien mordante, parfois terrifiante. A tel point que l'on croirait parfois lire de la science-fiction. Mais non, la plupart des choses décrites dans ce livre existent déjà et sont bien soulignées par les rares passages d'exagération (au sens de Gunther Anders: pour faire voir ce qui n'existe éventuellement qu'à l'état d'ébauche ou de trace, ou bien ce qui est dénié, négligé, voilé. Ou pour faire entendre ce qui semble d'abord inaudible), où, là, on rit, mais de manière nerveuse tant la réalité n'est pas loin...
Dans cette lettre fictif, l'auteur écrit à son fils. Cette lettre va être une étude de ce que s'est d'être un hommr noir aux États-Unis, le danger, le risque que l'on représente. Comment la personne, l'être humain est mis au second rang et des fois même oublié.
Poignant, fort et important.
Une étude intrigante sur le sac à main féminin. Que représente le sac pour les femmes? Que cache t-il ? De nombreux mystères ?
Accessoire de mode indispensable mais utile, son contenu met en lumière bien plus qu'il n'y paraît.
Jean Claude Kaufman à travers cette étude a réussi à mettre
de la magie dans l'un des objets de notre quotidien.
Yvette Roudy a déjà (!) 90 ans, sa parole est toujours d'actualité, elle rappelle que rien n'est acquis, et que surtout tout ce qui est acquis a été obtenu par force d'obstination et de courage, continuons… cela ne fait que commencer !
Judith Duportail, journaliste, partage son expérience avec l'application Tinder. C'est une plongée aussi existante que terrifiante sur les dessous de cette application intrusive, dont certains en ont eu utilisation compulsive. Un livre qui m'a bien scandalisée mais qui m'a aussi fait beaucoup rire
(parfois jaune).
De quoi devons-nous avoir le plus peur ? De nos données personnelles dépouillées ? Des classifications sociales préétablies ? Ou de notre narcissisme ? Tinder, c'est l'histoire de l'équation au service de la rencontre facile. C'est aussi un beau vivier pour observer nos comportements individualistes et comment certains s'enrichissent sur notre désespoir social !
A la lecture de « Zombis », les méthodes de zombification n’auront plus aucun secret pour vous ! Découvrez le vaudou haïtien, ses rites et ses mystères sous un angle scientifique grâce à cet essai fouillé, signé par Philippe Charlier, célèbre médecin légiste. A dévorer jusqu’au bout de la nuit.
Nassira El Moaddem nous peint un portrait de la ville de Romorantin ainsi que celui des habitants qui y vivent.
Tout au long de ce récit, elle va donner une voix à ces oubliés, ces invisibles pourtant bien réel.
Sincère, touchant et nécessaire.
Une mine d'or pour toute personne qui s'intéresse au monde contemporain en général et au statut des femmes en particulier.
En comparant la chute de différentes civilisations disparues, cet excellent ouvrage analyse les facteurs sociologiques et écologiques rencontrés à chaque effondrement d'une société. Passionnant !