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Chez Gina Chenouard, l'animisme toujours présent colore de sensualité, de luminosité, de tendresse la poésie de ses jeunes années où l'imagination recrée une atmosphère intimiste dans l'évocation de scènes et d'objets familiers. Un bonheur simple et gai accompagne la vie dans une exubérance impressionniste. Mais malgré le chant émerveillé de l'enfant, reine dans le jardin paternel, la mélancolie, l'angoisse et bientôt l'effroi s'installent, puis bouleversent la vie.
Le père est mort, et rien n'y fait pour apaiser la souffrance, pas même les fleurs de la Toussaint, intercesseurs secrets ; seul l'ultime portrait nous invite au souvenir serein de l'être aimé. Thierry Citron