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À quelques mois d'intervalle, la vie m'a rendu témoin des deux événements qui me font le plus peur au monde : la mort d'un enfant pour ses parents, celle d'une jeune femme pour ses enfants et son mari. Quelqu'un m'a dit alors : tu es écrivain, pourquoi n'écris-tu pas notre histoire ? C'était une commande, je l'ai acceptée. C'est ainsi que je me suis retrouvé à raconter l'amitié entre une homme et une femme, tous deux rescapés d'un cancer, tous deux boiteux et tous deux juges, qui s'occupaient d'affaires de surendettement au tribunal d'instance de Vienne (Isère).
Il est question dans ce livre de vie et de mort, de maladie, d'extrême pauvreté, de justice et surtout d'amour. Tout y est vrai.
Éric Caravaca interprète l'ouvre puissante d'Emmanuel Carrère. Sobrement, il déroule le cheminement de personnes meurtries par la perte d'un être cher et restitue avec justesse leur victoire, celle de la vie sur la mort.
Crédits de couverture: © Emmelène Landon
D\'autres vies que la mienne
En décembre 2004, au Sri-Lanka, Emmanuel Carrère et sa compagne, Hélène, sont témoins du drame que vit une famille française dont la petite fille est une des victimes du Tsunami.
De retour en France, c'est le cancer de la soeur d'Hélène qu'ils vont devoir affronter.
C'est avec tout son talent et son style inimitable qu'Emmanuel Carrère raconte, dans ce livre "d'autres vies que la sienne".
Ce livre résonne en chacun de nous, il est douloureux, poignant mais indispensable.