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L'intégration qui était déjà une priorité dans les années 60 et que Nkrumah, grand visionnaire, demandait de réaliser avant la consolidation des nationalismes, est encore plus de nos jours, une obligation catégorique pour les dirigeants et peuples d'Afrique. On constate malheureusement que 50 ans après, on en est à perpétuer le clivage stérile entre partisans de la fédération immédiate et de la fédération à petits pas.
La ligne de démarcation qui s'est affirmée lors des récentes réunions de l'Union Africaine entre "fédéralistes " et souverainistes " reflète cette même réalité. C'est comme si on n'avait pas bougé en 50 ans ... L'auteur estime qu'il est nécessaire de sortir de l'impasse d'autant plus que sur le principe, tout le monde est d'accord pour les Etats-Unis d'Afrique. Mais une entité panafricaine ne peut être viable sans des institutions solides et assumées aussi bien par la société civile, les partis politiques, les institutions et tous les corps intermédiaires.