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« Prends la souffrance et tords-lui le cou »... Ainsi pourrait-on paraphraser Verlaine à propos de « L'avenir d'une femme », qui continue - jusqu'aux limites du soutenable - l'exorcisme commencé par Jean-Claude Eudes dans son précédent recueil « Mémoire pour l'amour de Nell ». Ici, sont mobilisées toutes les ressources de la lyre vengeresse et d'un certain délire contrôlé par une douloureuse lucidité, mais dépouillé de ma raison tel un lapin de sa fourrure...
Dans leur singularité d'anathème, les 18 chants de ce poème représentent l'un des rares exemples contemporains de lyrisme imprécatoire.