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Arnold, archétype du héros bovien, vit dans une chambre obscure d'un petit hôtel de Montmartre. En pleine crise de désespoir, il est en proie à de vives angoisses... Il s'offre alors l'un des plus grands moments de bravoure de sa vie, et de l'ouvre littéraire d'Emmanuel Bove : la saisissante description de son suicide, qu'Arnold pense pouvoir contrôler.
Emmanuel Bove est sans nul doute le plus méconnu des grands auteurs français.
Né dans un milieu très modeste, le jeune homme décide très tôt de ne vivre que de sa plume. Mes amis (1924), son premier roman, est une révélation dans le monde des lettres françaises. Après une vingtaine d'ouvrages, il décide ne publier aucun livre durant la Seconde guerre mondiale. De l'avis de nombreux lecteurs, il y a un avant et un après la lecture des romans de Bove.
« Bove a comme personne le sens du détail touchant.
» - Samuel Beckett
« L'expérience de la lecture de Bove est unique. » - Pierre Michon, Le Monde
« C'est comme si, à cause de ou malgré son humour, l'ouvre de Bove finissait par faire peur, à frapper si juste. » - Mathieu Lindon, Libération
LA DERNIERE NUIT
Sur les épaules d'Arnold pèse une culpabilité lourde comme toute la pluie du monde. Sa dernière heure venue, un revirement est-il encore possible? La dernière nuit est un hallucinant roman tant par sa narration que par la tension existentielle qu'il met en jeu. A lire ou relire absolument.