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Jusqu'au jour du Drame, les Goldman se divisaient en deux branches : les Goldman-de-Baltimore et les Goldman-de-Montclair. Marcus Goldman, l'écrivain de La Vérité sur l'affaire Harry Quebert, est un Goldman de Montclair, une famille modeste qui vit chichement dans une banlieue de New York. Rien à voir avec les Goldman-de-Baltimore, prospères à souhait, emblématiques de l'Amérique huppée, et à qui Marcus vouait une admiration sans borne.
Puis ce fut le Drame. Au gré de ses souvenirs de jeunesse, Marcus va tenter de décrypter cette famille apparemment comblée par la vie, et qui le fascinait trop pour qu'il puisse percevoir les indices précurseurs du désastre. Au risque de découvrir les racines enfouies de ses propres illusions.
Un bon roman à la mise en place un peu longue
Dans ce roman on retrouve le Marcus écrivain de "La vérité sur l'affaire Harry Quebert". Cette fois-ci il veut parler de ses cousins et il décide de leur consacre son nouveau livre.
On suit donc Marcus au fil des chapitres à la rencontre des familles Goldman. Il y a les Goldman de Montclair (Marcus) de classe moyenne et surtout les Goldman de Baltimore, prospère et à qui tout réussit.
Enfant, Marcus vénère cette famille bien plus que la sienne. Il adore son oncle Saul et sa tante Anita, il fusionne avec ses cousins Hillel et Woody et ils créent le Gang des Baltimore, inséparables, complices et heureux.
L'argent fait-il le bonheur ?
Jusqu'au bout Marcus soutiendra son oncle Saul, l'aidant à survivre au "Drame".
Car dès le 1er chapitre c'est annoncé, il y aura un Drame. Mais lequel ?
Qu'est ce qui va chambouler à jamais cette famille qui nage dans le bonheur ?
Et ces 2 familles s'en relèveront-elles ?
Peut-on se permettre et s'offrir tout quand on a de l'argent ?
Jusqu'où le "m'as tu vu" et la jalousie peuvent ils mener ?
Joël Dicker nous entraine doucement dans cette saga familiale, cette reconstruction dont Marcus à tant besoin.
Un roman que j'ai bien aimé, même si je lui ai trouvé quelques longueurs, il y a des descriptions et des passages dont on aurait pu se passer.
Une mise en place de l'histoire un peu longue et une certaine platitude sur le début.
J'ai nettement préféré la seconde moitié du roman.