Né en 1967 en Normandie. Enfance à la Martinique. Adolescence à Paris. Encore étudiant en droit, Matz publie son premier album en 1990 aux éditions Futuropolis, « Bayou Joey », puis en 1993, chez Casterman, « Peines perdues ». Parallèlement et sous son vrai nom, Alexis Nolent, il publie un roman, récemment réédité aux éditions Rivages/Noir (n°824), « La Nuit du vigile. » Ensuite, il mène deux carrières parallèles : dans la journée, sous son vrai nom, scénariste de jeux vidéo pour Ubisoft, où il participe à la création de nombreux jeux mondialement connus, et la nuit, sous le nom de Matz, scénariste de bd.
C'est à cette époque qu'il écrit la série « Le Tueur » (13 albums, traduit en 11 langues et nommé 2 fois aux Eisner de San Diego dans la catégorie meilleure bd étrangère publiée aux USA), les séries « Cyclopes » (4 albums) ; et « Du plomb dans la tête » (3 albums), en collaboration avec Colin Wilson, qui a été porté au cinéma par Walter Hill avec Sylvester Stallone. De cette adaptation cinématographique est né le projet « Balles perdues », album basé sur un scénario original et inédit de Walter Hill, dessiné par Jef et paru en 2015 aux éditions Rue de Sèvres.
Matz a aussi créé et dirigé, avec François Guérif, la collection Rivages/Casterman/Noir, dans laquelle il a publié « Le Dahlia Noir », en collaboration avec David Fincher et Miles Hyman et « Adios Muchachos » avec Paolo Bacilieri. Alexis « Matz » Nolent a également écrit pour la télévision et traduit des romans (« Pierre qui roule », de Donald Westlake ; « Anesthésie générale » et « Thérapie de choc pour bébé mutant » de Jerry Stahl ; « Quand tout se fait la malle », de Mike Hodges ; « Né sous les coups » de Martyn Waites) aux éditions Rivages.
En octobre 2015, Matz s'attaque au scénario du nouveau tome de la collection XIII Mystery, Felicity Brown, dessiné par Rossi.
Le vrai Arsène Lupin
La vie d’Alexandre Jacob est un roman.
Mousse, pirate adolescent, anarchiste par conviction, cambrioleur par goût politique, il fut le fondateur d’une redoutable bande de monte en l’air, les Travailleurs de la Nuit, qui durant la Belle Époque, commit des casses multiples dans la France entière. Seul impératif. Ne voler que des oisifs.
Arrête, condamné au bagne de Cayenne, puis finalement gracié, il reste une figure peu connue de la France criminelle. Il fut de plus pour l’anecdote une des sources d’inspiration pour Maurice Leblanc de son Arsène Lupin, ce gentleman cambrioleur qui, comme Jacob, ne volait que les riches sans effusion de sang et de la manière la plus douce possible.
Un album à lire et relire!!!!!