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Édition enrichie de Benedikte Andersson comportant une préface d'Adrien Goetz et un dossier sur l'ouvre.
"Il était là, grave, immobile, absorbé dans un regard et dans une pensée. Tout Paris était sous ses pieds, avec les mille flèches de ses édifices et son circulaire horizon de molles collines, avec son fleuve qui serpente sous ses ponts et son peuple qui ondule dans ses rues, avec le nuage de ses fumées, avec la chaîne montueuse de ses toits qui presse Notre-Dame de ses mailles redoublées.
Mais dans toute cette ville, l'archidiacre ne regardait qu'un point du pavé : la place du Parvis ; dans toute cette foule, qu'une figure : la bohémienne.
Il eût été difficile de dire de quelle nature était ce regard, et d'où venait la flamme qui en jaillissait. C'était un regard fixe, et pourtant plein de trouble et de tumulte. Et à l'immobilité profonde de tout son corps, à peine agité par intervalles d'un frisson machinal, comme un arbre au vent, à la roideur de ses coudes plus marbre que la rampe où ils s'appuyaient, à voir le sourire pétrifié qui contractait son visage, on eût dit qu'il n'y avait plus dans Claude Frollo que les yeux du vivant."
Je trouve pas ça formidable
Esmeralda ne regarde pas la beauté intérieure mais extérieure comme Quasimodo d'ailleurs qui n'est pas mieux. Esmeralda est superficeille , ce qui n'empêche pas Quasimodo de l'aimer, ça en dit long. Bref, un roman surestimé pour moi.