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Pour le Christ, dit-on, la pire des Passions serait de lire tout ce qui fut écrit sur la sienne. La nôtre n'ajoutera rien à ses douleurs. Elle n'est que liberté du poète envers toute histoire et toute tradition. Quand on entend sous « notre » Golgotha les huées d'un nomade de passage, le discours hautain d'un lettré, les jubilations d'auberge de Barabbas ou le dernier chant d'amour de Marie de Magdala pillant le cantique des Cantiques, ce n'est pas pour un dieu fait homme mais pour un solitaire saisi par le doute et l'amour de la vie.
Un Méditerranéen, Un poète.