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Romantisme pas mort : tout dans le roman de Robert Sainz le démontre, depuis le souffle incandescent de l'écriture, jusqu'aux idées qui s'y expriment de façon voilée. Ainsi, autour d'Heinrich von Stein, image altière et douloureuse du romantisme allemand, et de sa sour lumineuse Eva, gravitent les fantômes de Nietzsche, de Kleist, de Netchaïev, de Lawrence d'Arabie, de Wagner. Mais, au-delà du symbole, c'est le roman passionné qui l'emporte, cette course éperdue au-devant de la mort, de la vraie vie, de l'amour interdit, de l'Histoire peut-être.
Une méditation inscrite dans un récit, une quête sous forme d'opéra.