Une jeune femme fait une étrange demande au curé. Lors d'une bénédiction d'un corps il doit récupérer des cahiers cachés sous la robe.
Les cahiers de Rose dans lesquels elle raconte, avec ses mots, l'enfer dans lequel elle a vécu à partir du moment où elle a été vendue par son père au Maître.
Certes on découvre le personnage de Rose, si digne, si forte, si clairvoyante. Cette gamine de 14 ans qui va porter l'insoutenable sur ses frêles épaules de jeune fille, qui va connaître la perversité, le mensonge, la trahison, la possession.
Certes le roman est noir, profond, vous
fait plonger dans un abîme sans fond. Une histoire sombre, faite de douleurs et de cruauté.
Certes il y a cette force inouïe de Rose, cette volonté de vivre malgré ses douleurs, malgré les tortures, malgré son enfermement. Une femme d'un courage exceptionnel.
Mais voilà, je n'ai pas su me faire au style d'écriture.
Et j'ai trouvé la fin un peu bâclée.
Je me souviendrai longtemps de l'histoire de Rose, mais pas du roman.
Né d'aucune femme
Dur, tragique, magnifique sont les mots qui me viennent pour parler de ce roman.
Un livre qui se déroule en enfer et pourtant tellement beau et puissant.
Rose vendu par son père devient l'esclave d'un maître sans pitié.
C'est le calvaire de sa vie !
Le style est beau, l'atmosphère inquiétante et lugubre est bien restituée dans ce roman choral !