Ce livre n'est pas un roman. C'est le résultat d'un fabuleux travail de l'auteure pour nous transmettre à merveille tous les éléments sur ce tueur hors du commun.
Ce livre n'est pas un roman mais il se lit comme un excellent thriller dans lequel il ne faut jamais oublier que tout ce qui y est écrit est vrai.
On va y découvrir la disparition d'une jeune fille, les recherches, l'arrestation, puis cet invraisemblable personnage qu'est Israel Keyes, ses capacités à manipuler, son impertinence, sa désinvolture, et surtout son côté psychopathe hors norme qui ne semble suivre aucune
règle.
Un personnage arrogant, manipulateur très intelligent, machiavélique, organisé et égocentrique.
Un tueur qui aura sévi dans plusieurs États des USA et durant plusieurs années, passant au travers tous les filets des polices locales.
Ce livre nous fait pénétrer dans l'esprit malade de ce tueur, et dans les rouages lents et tordus d'une administration prise aux pièges de ses systèmes propres à chaque État.
J'ai plusieurs fois été abasourdie par ce système judiciaire, et par les attitudes de plusieurs personnes qui m'ont semblé tout bonnement aberrantes.
J'ai été plongée dans ce témoignage captivant et terrifiant, d'autant plus lorsque l'on sait que le comportement de Keyes demeurera un mystère.
Un travail et une écriture remarquables pour ce récit impressionnant.
"Tous les psychopathes ne sont pas des tueurs en série, mais tous les tueurs en série sont des psychopathes".
Un thriller glacial
C’est l’histoire incroyable d’Israel Keyes, un des serial killers les plus redoutables des Etats-Unis.
Encore aujourd’hui, nous ne savons pas exactement combien il a pu faire de victime. Et oui, ce livre relate de faits réels.
Le roman s’ouvre sur l’enlèvement de Samantha Koenig, qui se fait enlever sur son lieu de travail. Ce sera le fil rouge, dévoilant une enquête prenante, au cœur de l’Alaska, à la découverte d’un tueur aux techniques infaillibles, et à la psychologie délirante.
On sent le côté reportage qui donne du cachet à l’ouvrage et rend l’histoire prenante, et on se retrouve témoins d’une organisation fédérale parfois impuissante.