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"Rares sont les Gitans qui acceptent d'être tenus pour pauvres, et nombreux pourtant ceux qui le sont. Ainsi en allait-il des fils de la vieille Angéline. Ils ne possédaient que leur caravane et leur sang. Mais c'était un sang jeune qui flambait sous la peau, un flux pourpre de vitalité qui avait séduit des femmes et engendré sans compter. Aussi, comme leur mère qui avait connu le temps des chevaux et des roulottes, ils auraient craché par terre à l'idée d'être plaints." A.
F.
Deux milieux qui se rencontrent.
Je pourrais vous dire bien des choses sur ce roman mais la vérité c'est que le titre se suffit à lui-même.
Deux mots, deux seuls, qui retranscrivent à la perfection ce que vous ressentirez à la dernière page de ce roman.
J'ai aimé la plume, la voix qu'Alice Ferney donne à ses personnages.
C'est l'histoire d'une "gadjé" déterminée à partager son amour de la lecture avec les enfants d'un camp de gitans.