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"C'est moi qui ai tué Emerence. Je voulais la sauver, non la détruire, mais cela n'y change rien". La Porte est une confession. La narratrice y retrace sa relation avec Emerence Szeredas, qui fut sa domestique pendant vingt ans. Tous les oppose : l'une est jeune, l'autre âgée ; l'une sait à peine lire, l'autre ne vit que par les mots ; l'une est forte tête mais d'une humilité rare, l'autre a l'orgueil de l'intellectuelle.
Emerence revendique farouchement sa liberté, ses silences, sa solitude, et refuse à quiconque l'accès à son domicile. Quels secrets se cachent derrière la porte ?
La porte
La première - la narratrice - est une intellectuelle raffinée, issue de la haute bourgeoisie de Budapest, un double sans doute, ou presque, de Magda Szabo, cette grande dame de la littérature hongroise heureusement redécouverte par Viviane Hamy.
La seconde, Emérence, est une paysanne inculte et revêche, blessée, aigrie par une vie de souffrances...
L'une est écrivain, l'autre sa femme de ménage.
Entre ces deux femmes que tout oppose va se nouer un lien indéfectible, tissé de non-dits, d'incompréhension mais aussi de protection et de complicité...
La porte est un roman original et bouleversant, l'histoire d'une affection immense qui n'a pas pu s'exprimer.