En cours de chargement...
A travers la métaphore des deux tilleuls qui habitent la cour de son immeuble, le légendaire 20 rue Jacob, à Paris, occupé jadis par Nathalie Clifford Barney, Etel Adnan tisse une épopée de la vie, de la mort et de la résurrection dans un cycle de quatre longs poèmes. Le dernier texte évoque un voyage mystique qui, contrairement aux voyages classiques de la Terre vers le Ciel, a lieu de l'espace nouvellement conquis, vers la Terre.
Son écriture est puissante, et pourtant simple, dans le choix de ses vocables et de ses moyens, et utilise tous les moyens à la portée de l'écriture poétique moderne, l'assemblage, les juxtapositions, la non-linéarité, les silences, et les jeux de mise en page, pour évoquer les écueils et les tragédies de l'existence.