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1895. Le vice règne en maître à Denver, minée par la pauvreté et la violence. Une poignée d'orphelins s'est réfugiée dans une usine désaffectée. A leur tête, Cora les protège farouchement du haut de ses quinze ans, avec l'aide de Sam, éperdument amoureux d'elle. Sam est le seul qui sache lire : c'est ainsi qu'il devient l'interprète de Goodnight, un géant défiguré et muet, homme de main d'un gangster local.
Expéditions punitives, lynchages et explosions précipitent l'adolescent dans l'univers honni des adultes, qui le fascine et le repousse à la fois. Au point de dynamiter son enfance, et de l'éloigner insidieusement de Cora.
UN ROMAN CHARGÉ DE TESTOSTÉRONE mais pas que
Les dynamiteurs est un livre très noir, très violent. Certaines scènes sont dérangeantes et inoubliables.
C’est également un roman politique, la lutte des classes dans sa version la plus sauvage, vue du côté des laissés pour compte d’une société où les élus comme la police sont au service des puissants.
Et c’est enfin une histoire d’amour déchirante, éperdue.