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1895. Le vice règne en maître à Denver, minée par la pauvreté et la violence. Sam et Cora, deux jeunes orphelins, s'occupent d'une bande d'enfants abandonnés et défendent farouchement leur "foyer" – une usine désaffectée – face aux clochards des alentours. Lors d'une de leurs attaques, un colosse défiguré apporte une aide inespérée aux enfants, au prix de graves blessures que Cora soigne de son mieux.
Muet, l'homme-monstre ne communique que par des mots griffonnés sur un carnet. Sam, le seul qui sache lire, se rapproche de lui et se trouve ainsi embarqué dans le monde licencieux des bas-fonds. Expéditions punitives, lynchages et explosions précipitent l'adolescent dans l'univers honni des adultes, qui le fascine et le repousse à la fois. Au point de modifier sa nature profonde, et de l'éloigner insidieusement de Cora.
Les Dynamiteurs est empli d'une tendresse inconditionnelle envers les laissés-pour-compte. Ce roman intense raconte la fin brutale de l'enfance dynamitée par la corruption du monde des adultes.
UN ROMAN CHARGÉ DE TESTOSTÉRONE mais pas que
Les dynamiteurs est un livre très noir, très violent. Certaines scènes sont dérangeantes et inoubliables.
C’est également un roman politique, la lutte des classes dans sa version la plus sauvage, vue du côté des laissés pour compte d’une société où les élus comme la police sont au service des puissants.
Et c’est enfin une histoire d’amour déchirante, éperdue.