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Berlin, 1933. A neuf ans, Anna aime lire, dessiner, se rendre au zoo avec son frère Max. Brusquement tout change. Son père disparaît sans prévenir. Puis, elle-même et le reste de sa famille s'exilent pour le rejoindre en Suisse. C'est le début d'une vie de réfugiés. D'abord Zurich, puis Paris, et enfin Londres. Avec chaque fois de nouveaux usages, de nouveaux amis, une nouvelle langue. Ce périple plein d'angoisse et d'imprévus est ensoleillé par la cohésion de cette famille qui fait front, ensemble, célébrant leur bonheur d'être libre.
Cette histoire est celle de Judith Kerr. Elle signe avec Quand Hitler s'empara du lapin rose un roman autobiographique bouleversant, précieux témoignage de l'exil et de la montée du nazisme à travers les yeux d'une enfant.
La fin de l'innocence
La petite Anna n'a que 9 ans lorsque, avec toute sa famille, elle est obligée de fuir l'Allemagne qui l'a vu naître et qui était tout son monde. Parce qu'ils sont juifs, et que son père est un écrivain engagé contre le nouvel homme politique montant et ses idées terribles: Hitler.
Ils vont d'abord partir pour la Suisse, puis Paris, et enfin Londres. Fuir, se cacher, la peur omniprésente...et aussi, malgré tout, quelques moments de bonheur...tout cela vécu et vu par des yeux d'enfant, ce qui rend le récit encore plus prenant et touchant.
Par Anna, c'est la véritable histoire Judith Kerr que l'on découvre. Celle qui est devenue une prolifique autrice d'histoires pour la jeunesse relate la sienne dans deux romans (voir "Ici Londres").