Querelle sur le mal et la providence - (Lisbonne, 1755)

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Le 1er novembre 1755, un séisme suivi d’un raz-de-marée et d’un incendie ravage la ville de Lisbonne (Portugal). On dénombre 50 000 victimes.... Lire la suite
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Résumé

Le 1er novembre 1755, un séisme suivi d’un raz-de-marée et d’un incendie ravage la ville de Lisbonne (Portugal). On dénombre 50 000 victimes. L’émoi suscité provoque un débat philosophique à travers toute l’Europe : une telle catastrophe est-elle le fruit de la colère divine ?Voltaire s’emporte contre les thèses optimistes qui ont cours et soutiennent que « Tout est bien ». Il estime que la souffrance des hommes est injustifiable et rédige un poème sur la Providence. Il l’envoie à Rousseau en juillet 1756. Ce dernier s’indigne : faut-il céder au pessimisme et au scepticisme ? Il justifie la Providence et le plan de Dieu forcément parfaits : le Mal ne serait qu’un effet nécessaire de la Nature. Cyril Morana a réuni le poème et les deux lettres qui scellent la brouille des deux philosophes.

Caractéristiques

  • Date de parution
    12/01/2011
  • Editeur
  • Collection
  • ISBN
    978-2-7555-0593-1
  • EAN
    9782755505931
  • Présentation
    Broché
  • Nb. de pages
    86 pages
  • Poids
    0.062 Kg
  • Dimensions
    10,5 cm × 15,0 cm × 0,7 cm

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À propos des auteurs

Voltaire (1694-1778) est l’un des grands philosophes français qui assista au déclin du Grand Siècle. Symbole des Lumières, chef de file du parti philosophique, son nom reste attaché à son combat contre « l’infâme » nom qu’il donne au fanatisme religieux. Il invente en 1759 le slogan « écrasons l’infâme » par lequel il termine ses lettres à ses intimes.À près de 70 ans, exilé loin de Paris dans son château de Ferney, il prend, seul, la défense des victimes de l’intolérance religieuse et de l’arbitraire dans des affaires qu’il a rendues célèbres (Calas, Sirven, chevalier de La Barre, comte de Lally) et met son immense notoriété auprès des élites éclairées de l’Europe des Lumières à leur service. C’est ce Voltaire-là, « l’homme aux Calas », le « don Quichotte des malheureux » que le peuple de Paris ovationne, à son retour dans la capitale en 1778. Il inaugure ainsi la figure de l’intellectuel engagé au service de la vérité, de la justice et de la liberté de penser. Rousseau éprouve une ardente passion pour la comtesse Sophie d'Houdetot, femme mariée pour laquelle il ne pourra nourrir qu'un amour platonique. Il sublime la frustration de son désir en s'improvisant pour Sophie précepteur de vertu.  Cyril Morana a été l'appareil critique de ce texte (notes et postface).

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