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Prisonnier pendant la 1ère Guerre Mondiale, de Gaulle est cantonné à l'inaction. Son tempérament bouillonnant s'en accommode difficilement. Dakar 1940 : il se retrouve entièrement seul, la marine l'abandonne. Pour lui qui recherche la gloire, la pilule n'en est pas moins dure à avaler. Juillet 1946 : 6 mois après sa démission de président du conseil, il réalise qu'il ne sera pas rappelé aux affaires.
Le camouflet est sévère pour celui qui se voit comme l'homme providentiel ! 1965 : mis en situation de ballotage lors de l'élection présidentielle, c'est à ses yeux l'humiliation suprême et le signe qu'une nouvelle France est en train de naître... et lui échappe. Baden-Baden, mai 68 : " Papa, vous êtes fichu " lui dit son fils. Et de fait, 1969 et son référendum le perdront pour de bon ! Peut-on douter de soi quand on a sauvé la France ? Peut-on déprimer quand la légende doit l'emporter sur l'homme ? Voilà un livre qui dévoile, pour le plus grand plaisir des lecteurs, les états d'âme et les doutes d'un grand personnage de notre histoire.
« TOUT EST FICHU ! » ; LES COUPS DE BLUES DU GENERAL
Les épisodes furent nombreux à l’occasion desquels le Général manifesta de l’abattement et une désillusion encolérée. Christine Clerc les passe en revue?: de Gaulle, durant la Grande Guerre, prisonnier des Allemands et rongeant son frein durant trente-deux mois, sans pouvoir continuer le combat («Je suis un enterré vivant ») Le «premier exil à Colombey», en 1946?; mai 68, où son fils se hasarde à lui assener l’évidence?: «Votre règne est fini, papa?!» ; la fuite (mi-tactique, mi-dépressive) à Baden-Baden («Massu, tout est fichu, on ne veut plus de moi») , l’épisode du référendum raté de 1969 et plein d’autres événements parfois moins célèbres mais qui dévoilent enfin la face cachée de ce colosse … aux pieds d’argile …