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Incapable de supporter plus longtemps la liaison que son mari, Boris, neuroscientifique de renom, entretient avec une femme plus jeune qu'elle, Mia, poétesse de son état, décide de quitter New York pour se refugier auprès de sa mère qui a, depuis la mort de son mari, pris ses quartiers dans une maison de retraite du Minnesota. En même temps que la jubilatoire résilience dont fait preuve le petit groupe de pétillantes veuves octogénaires qui entoure sa mère, Mia va découvrir la confusion des sentiments et les rivalités à l'oeuvre chez les sept adolescentes qu'elle a accepté d'initier à la poésie le temps d'un été, tout en nouant une amitié sincère avec Lola, jeune mère délaissée par un mari colérique et instable...
Parcours en forme de "lecture de soi" d'une femme à un tournant de son existence et confrontée aux âges successifs de la vie à travers quelques personnages féminins inoubliables, ce roman aussi solaire que plaisamment subversif dresse le portrait attachant d'une humanité fragile mais se réinventant sans cesse.
UN ETE SANS LES HOMMES
Un immense coup de cœur pour ce roman court mais extraordinairement touchant dont on devrait beaucoup parler dans les semaines qui viennent…L’espace d’un été, on va marcher dans les pas de Mia, quinquagénaire fragile et bouleversante anéantie par l’infidélité de son mari et qui va trouver dans l’amitié et la poésie les ressources pour reprendre sa route…
Depuis « l’envoûtement de Lily Dahl » Siri Hustvedt explore avec grâce et délicatesse mais sans concession les rapports humains, et plus particulièrement les liens conjugaux. Ce dernier ouvrage est une de ses plus belles réussites...