Une dystopie originale qui démarre bien. Imaginez vous dans un pays où toute personne de sexe féminin doit rester à la maison et n'a pas le droit de prononcer plus de 100 mots par jour.
Puis on est rapidement plongé dans les recherches neuroscientifiques, pas si faciles à suivre, pour ensuite basculer dans un thriller assez moyen.
Il y a beaucoup de flashback. Avec une construction différente l'histoire aurait sans doute été plus agréable.
Je n'ai pas du tout aimé quand Jean part sans ses délires chimériques, imaginant une scène avant qu'elle n'arrive, et qui ne se produit bien
sûr pas, embrouillant l'esprit, alourdissant le récit.
La fin est un peu trop prévisible, j'aurai préféré passer moins de temps dans les labos et voir développer un après. Car le "comment réussir à vivre ensemble après une telle dictature masculine" est, il me semble, une sacrée question à se poser.
Le sujet est très original, éveillant notre côté révolté, la plume facile mais la construction assez lourde avec une fin brouillonne qui frôle le bâclé.
Dommage.
Une dystopie frappante
Et si l'accession au pouvoir d'un parti extrémiste conduisait au silence forcé toutes les femmes d'un pays ? C'est cette idée terrifiante et en même temps étrangement plausible que nous propose Christina Dalcher dans ce roman glaçant. Une ambiance qui n'est pas sans rappeler "La servante écarlate", et une intrigue riche en rebondissements font de ce roman un page turner diaboliquement efficace.
A découvrir absolument !