En cours de chargement...
Un polar de 120 pages à l'intrigue bien menée avec en toile de fond une petite satire sociale finement amenée.
Le livre n'a pas de chapitre mais 3 parties et on va passer de la dog sitter à l'enquêtrice en suivant le point de vue de chacune.
Cette alternance fonctionne très bien et nous rend l'enquête un peu plus prenante.
Bien sûr l'enquête est courte (120 pages pour rappel) mais on est vite plongé dans le sujet et on va avoir l'attention tenue jusqu'au bout pour comprendre le qui est le pourquoi.
Une révélation assez originale, mais des meurtriers aux mobiles tordus on
en connaît, et celui-ci a le mérite de vouloir le bien. De qui ? À vous de le découvrir !
Si le récit est assez court l'auteure a réussi cependant à y placer quelques petits rebondissements qui vont nous accrocher et pimenter la lecture.
Une histoire peu banale et assez divertissante.
Si la base du récit est plutôt classique, sa construction est assez atypique.
On change de personnage à chaque chapitre pour découvrir chaque fois une nouvelle chose. Et l'auteure s'amuse avec ces changements repoussant chaque fois la révélation qu'on espérait.
On avance un peu à l'aveugle avec une curiosité aussi attisée que frustrée avec ces secrets qui se dévoilent lentement.
Les personnages sont assez nombreux, et changer à chaque chapitre n'aide pas forcément à les mémoriser. Alors j'ai pris des notes, d'autant que certains patronymes sont phonétiquement ressemblants,
tel que Grasset, Rollet, Besset ou Georget.
Une chose est sûre, le roman porte bien son nom et Sarah Bordy en a accentué ce côté sombre par une météo qui l'est tout autant du début à la fin.
Si les chapitres sont courts, j'ai pourtant trouvé le rythme plutôt lent. Celui-ci va cependant s'accélérer sur la fin avec des passages de plus en plus courts pour conférer une certaine frénésie à l'histoire.
J'ai juste un petit regret sur le dénouement qui m'a laissé un peu dubitative, et dans l'expectative concernant certains personnages.
Pour un 1er roman l'auteure a su jouer sur l'atmosphère générale, juste un peu moins de personnages et ce serait parfait.
Un roman sur 2 générations de femmes entre 1918 et 1968.
Un récit qui nous décrit les conditions féminines de cette époque et le choix de vie qu'elles n'avaient pas.
J'étais donc heureuse de découvrir la rébellion de ces 2 femmes bien décidées à prendre leur avenir en main quelles que soient les sacro-saintes convenances ou coutumes.
Mais, si la 1ère partie (la mère) m'a bien plu avec cette femme prête à tout braver pour assouvir son rêve, la seconde partie (la fille) m'a semblé d'une fadeur et d'une longueur incroyable.
Avait-on besoin d'autant de détails sur le quotidien
de cette jeune femme ? Non !
Et surtout j'attendais de cette partie l'effet "révolution 68" annoncé en 4ème de couv. et j'espérais trouver un personnage prêt à défendre la place des femmes dans la société, mais j'ai vu une fille tellement passive que la lecture en devenait ennuyeuse.
Si la plume est légère et peut se lire facilement, elle est ici trop concentrée sur ces 2 femmes (et leurs amours) qu'on en oublie presque l'époque. De plus on ne sait rien des lieux (à part l'arrangement de leur petite chambre !) ce qui aurait pu planter un décor et rehausser le récit.
Des passages un peu longs, des redondances de situations qui finissent par agacer, surtout face à ce combat Irène/Valérie qui devient ridicule tant il est répétitif et incroyable face à la passivité de l'agressée.
Lecture un peu décevante qui aurait gagné à avoir une seconde partie plus vivante et innovante, en tous les cas c'est ce que moi j'en attendais.
Il y a la valise d'Hannah qu'elle emporte partout avec elle depuis 1942.
Il y a la valise d'Esther qu'elle découvre dans le grenier de ses parents en 1984.
Et entre ces 2 femmes il y a le camp des Milles à Aix-en-Provence qui servit de base de départ à de nombreux juifs pour des camps d'extermination à la triste renommée.
Une facette de la France sous l'Occupation pas forcément très connue où on découvre le sort d'enfants cachés grâce à ces réseaux de résistance qui permirent d'en sauver beaucoup de l'Holocauste.
Un ensemble historique bien travaillé, sans tomber dans l'excès,
pour cette histoire qui m'a tenue en haleine jusqu'au bout avec une petite intrigue qui maintient le côté suspense.
Un effet renforcé par une plume addictive et par sa construction qui nous emmène d'un personnage à l'autre.
Des personnages touchants au destin aussi incroyable que passionnant.
J'ai vibré à chaque chapitre en découvrant le parcours de ces 2 femmes, et quelques séquences émotions m'ont valu, je l'avoue, quelques larmes.
Un excellent premier roman que cette fiction historique très prenante au dénouement émouvant.
Une plume qui nous entraîne de pages en page au travers cette transmission de la mémoire.
Il y a encore aujourd'hui des rescapé(e)s comme Hannah qui nous parlent de cette tranche d'histoire dont l'absurdité et l'horreur n'ont d'égale que la folie des hommes, et qui nous rappellent de ne jamais oublier.
Un premier roman où l'auteure maîtrise parfaitement le style du thriller : ça choque, ça vous retourne le cerveau et le cœur, ça bouscule tout sur son passage, c'est haletant et ça vous fout les chocottes pour un moment.
Une nouvelle auteure dans ma liste, et j'ai bien aimé ce style coupant, tranchant, glaçant.
Ici ce n'est pas Miss Marple, les personnages sont assez angoissants et on se demande sans cesse où ils vont nous emmener.
Si le début du roman prend le temps de poser ses personnages, ensuite la violence s'installe et l'enquête bascule dans l'horreur de meurtres impensables.
[Attention
certaines scènes pourraient choquer]
Les chapitres courts nous entraînent dans ce suspense bien dosé où les rebondissements entretiennent la curiosité.
Il y a beaucoup de personnages et les nombreux retours arrière peuvent déstabiliser.
Pour ne pas se perdre dans les flash-back il faut bien repérer chaque titre de chapitre qui est chaque fois une date.
Mais le rythme est bien maintenu et l'intrigue si prenante que les pages défilent toutes seules.
Une enquête hors norme qui vous plonge dans l'angoisse de découvrir ce qui va encore pouvoir arriver de pire.
Anouk Shutterberg sait très bien nous embarquer dans ce cauchemar sans jamais nous laisser de répit.
Avec une telle maîtrise du suspense j'ai dévoré ce livre quasi en apnée.
J'ai refermé mon bouquin complètement bluffée, et si la fin peut nous instiller un léger doute sur 2 des personnages, je suis justement très curieuse de découvrir la suite et j'ai déjà noté de me prévoir l'acquisition prochaine de "Bestial".
Si certains passages sont assez intéressants, malheureusement beaucoup m'ont ennuyé et m'ont surtout semblé très brouillons.
Je ne me suis pas du tout retrouvé dans la lecture de ce N° 4 par rapport aux 3 premiers. J'ai perdu la magie des précédents.
Les explications sont lourdes, les fausses pistes au lieu de titiller ma curiosité m'ont embrouillée.
J'ai eu du mal à m'accrocher à l'intrigue qui est loin d'avoir l'intérêt des tomes d'avant.
Il y a pas mal de révélations mais alors qu'elles auraient dû dynamiser ma lecture elles m'ont souvent paru insaisissables, surtout
quand certains passages ont des longueurs explicatives à rallonge.
La confrontation tant attendue et tout simplement reléguée sur les dernières pages, et pour moi un peu trop vite expédiée au vu de la taille du bouquin.
Déçue aussi du sort réservé par l'auteure à ce couple atypique Ophélie - Thorn, j'en espérais autre chose quand même.
Je n'ai pas aimé cette fin trop ouverte pour moi.
Je me dis que ce dernier tome aurait pu largement se passer de plusieurs pages, aurait eu le mérite d' être plus prenant avec des révélations plus "waouh" pour un tome de clôture.
Quant au "final éblouissant" annoncé sur le 4èm de couv. je le cherche encore.
Cependant je ne regrette pas la découverte de cette série, j'ai apprécié le personnage d'Ophelie depuis le début ainsi que ces mondes pleins de pouvoirs et de magie, c'est juste qu'ici je reste dubitative et pleine de questions.
Un roman assez émouvant qui aborde avec beaucoup de sensibilité des termes forts comme le deuil et la reconstruction notamment.
Les personnages sont attachants et leurs sentiments très bien retranscrits.
Alors que j'aurais aimé que certains passages soient un peu plus développés, je reconnais aussi avoir quelques fois décroché sur d'autres où, pour moi, l'auteure a brodé inutilement.
L'histoire est cependant très prenante, voire bouleversante, en tout cas elle est emplie d'émotions que l'on ne peut que partager.
Une belle découverte, et je souhaite que ce ne sera pas le
seul roman de cette auteure tant sa plume est fine et vibrante.
Un polar historique qui se situe entre les deux guerres, au début des années 30.
Un contexte très bien restitué, une période bien décrite, sans que cela pèse sur le récit.
Ce côté historique est très bien dosé et bien intégré à l'intrigue.
Une histoire bien construite qui retient toute notre attention du début à la fin.
Une plume très bien adaptée à l'ambiance de ce polar et de cette époque.
Un récit aux nombreux rebondissements, à l'intrigue captivante, où il est difficile de lâcher sa lecture.
Des scènes bien décrites, sans en faire trop, des personnages
bien travaillés, sans que ce soit lourd, rendent ce livre très agréable à lire.
L'intrigue se développe doucement pour gagner petit à petit en intensité.
Quelques séquences émotions se glissent habilement entre complots et meurtres.
Un polar aussi original que prenant, qui peut plaire aux amateurs d'enquêtes comme aux férus d'histoire.
Une très bonne lecture où le mélange polar/histoire est parfait, et où j'ai aimé en découvrir un peu plus sur cette période que je connais mal.
"Après la fin" fait suite à "Derrière la haine" qu'il vaut mieux avoir lu avant pour mieux cerner certains personnages.
Sinon, pour moi, le tome 1 pouvait se suffire car je n'ai pas trop compris l'utilité de cette suite.
D'autant plus qu'ici j'ai été loin du suspens et de l'angoisse du précédent.
En plus de quelques longueurs les nouveaux personnages sont assez fades.
Je regrette même que la personnalité et la psychologie du jeune Milo n'aient pas été plus développées. Quant à son destin final il m'a plus que frustrée.
Il faut attendre le dernier tiers du récit pour
voir bouger les choses et même là certaines scènes me semblent un peu irréelles.
Le récit se termine sur un dénouement qui pourrait presque laisser imaginer une suite.
En tous les cas c'est pour moi une fin qui n'en est pas une, plutôt vite expédiée et qui me laisse pantoise.
Un roman à lire si on veut connaître le devenir des 3 personnages du tome 1 mais sans en attendre autant au niveau thriller.
Petite déception mais qui ne m'empêchera pas d'en découvrir d'autres de cette autrice sachant que j'ai déjà été conquise par d'autres titres.
Une histoire simple mais intrigante
Un polar qui se passe en 2018 mais qui va nous faire revenir au gré des chapitres en 1945 et en 1975 pour nous emmener sur cet archipel qui recèle un mystère très bien gardé.
Les lieux et les personnages sont bien décrits et j'ai été rapidement embarquée dans le récit aux côtés de cet écrivain et de cette journaliste.
Ici pas de meurtres sanguinaires ou de massacres atroces mais une enquête tout en subtilité et en finesse avec une petite énigme bien pensée.
Une plume simple mais une histoire intrigante qui a su tenir ma curiosité éveillée jusqu'à la dernière page.