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Dans ce roman on retrouve le Marcus écrivain de "La vérité sur l'affaire Harry Quebert". Cette fois-ci il veut parler de ses cousins et il décide de leur consacre son nouveau livre.
On suit donc Marcus au fil des chapitres à la rencontre des familles Goldman. Il y a les Goldman de Montclair (Marcus) de classe moyenne et surtout les Goldman de Baltimore, prospère et à qui tout réussit.
Enfant, Marcus vénère cette famille bien plus que la sienne. Il adore son oncle Saul et sa tante Anita, il fusionne avec ses cousins Hillel et Woody et ils créent le Gang des Baltimore, inséparables,
complices et heureux.
L'argent fait-il le bonheur ?
Jusqu'au bout Marcus soutiendra son oncle Saul, l'aidant à survivre au "Drame".
Car dès le 1er chapitre c'est annoncé, il y aura un Drame. Mais lequel ?
Qu'est ce qui va chambouler à jamais cette famille qui nage dans le bonheur ?
Et ces 2 familles s'en relèveront-elles ?
Peut-on se permettre et s'offrir tout quand on a de l'argent ?
Jusqu'où le "m'as tu vu" et la jalousie peuvent ils mener ?
Joël Dicker nous entraine doucement dans cette saga familiale, cette reconstruction dont Marcus à tant besoin.
Un roman que j'ai bien aimé, même si je lui ai trouvé quelques longueurs, il y a des descriptions et des passages dont on aurait pu se passer.
Une mise en place de l'histoire un peu longue et une certaine platitude sur le début.
J'ai nettement préféré la seconde moitié du roman.
Dans ce 1er volet de la série, on découvre la princesse Hatchepsout, née de sang royal, et son demi-frère Séthi, qu'elle va devoir épouser pour lui transmettre le titre de Pharaon.
Elle se désole d'être née femme et de ne pouvoir succéder à son père, Thoutmosis 1er, malgré ses très grandes capacités au combat et au tir à l'arc, surpassant même Séthi.
Face au règne désastreux de son époux, elle décide de reprendre les choses en mains pour la grandeur de l'Egypte, et va s'adjoindre les talents de Senmout.
Une histoire réelle, bien documentée et bien retranscrite.
De
superbes dessins avec un joli travail sur les costumes.
J'ai apprécié cette tranche d'histoire très bien relatée.
Connie est une fleuriste épanouie qui adore son métier. Lorsqu'elle va découvrir par hasard qu'elle a un frère son père va alors devoir expliquer que Mat est tétraplégique depuis 25 ans et ne communique presque pas.
Pourquoi Connie ne se souvient-elle pas de son petit frère ?
Elle décide de rattraper tout ce temps perdu et de s'occuper de Mat sans essayer de savoir pourquoi on lui a caché si longtemps son existence.
Doucement renaît ce lien de fratrie. Connie est heureuse d'être avec son frère. Mat évolue de plus en plus grâce à elle, il découvre le plaisir de sortir, de voir
et ressentir de nouvelles choses.
Va-t-elle faire éclater cette bulle de silence dans laquelle son père l'a enfermée depuis 25 ans ? Que s'est-il réellement passé avec Mat ?
Un roman qui alterne le présent et le passé quand peu à peu les souvenirs de Connie refont surface.
Des rebondissements, un peu de suspens jusqu'au point final.
De beaux passages où on découvre le monde du handicap, la dépression, la tolérance, l'acceptation, les relations familiales, le pardon.
Des personnages touchants et émouvants avec des sourires, des rires, des larmes, des sentiments, mais sans jamais tomber dans le pathos.
Un livre plein de tendresse et d'espoir.
Un livre qu'il fait bon découvrir au milieu d'un champs de coquelicots.
Quand Catherine revient d'un week-end passé avec ses enfants, son mari n'est pas à la maison et ses affaires ont disparu. Etrangement elle ne s'en inquiète pas, au contraire, la voilà débarrassée d'un mari alcoolique, violent, volage et pas très net dans ses activités professionnelles.
Quant à Sevran et Biolet, du SRPJ, ils ont à faire avec un corps, plutôt un tronc en partie calciné. Lorsqu'ils arriveront à mettre un nom sur ce cadavre ils se retrouveront face à une famille des plus étranges. Catherine, une épouse qui refait sa vie. Jeanne et Marie, des soeurs qui le détestent.
Michelle une mère qui fut violente. Annie, une belle-soeur ... Que des coupables potentiels.
Un tableau pas très reluisant de ces ménages respectables qui cachent bien leurs secrets.
On a ici un meurtre atroce mais qui parfois semble être au second plan, on passe du temps aussi avec cette famille si particulière. Leurs réactions nous interpellent, leurs souffrances et leurs vécus nous perturbent.
Que dire de cette mère possessive et agressive qui refuse de reconnaître ses actes passés.
De cette épouse aimante qui encaisse les humiliations.
De ce fils qui découvre ce père qu'il avait porté aux nues.
Une intrigue solide, une belle construction, des personnages complexes, une fin inattendue.
Un très bon polar, une excellente analyse des comportements humains.
Après "L'assassin du train" on retrouve la famille Mitford, Louisa la bonne d'enfant et confidente des filles, ainsi que Guy devenu policier.
Cette fois un meurtre est commis à Asthall Manor, la demeure des Mitford lors du bal des 18 ans de Pamela.
La jeune Dulcie, une domestique, sera arrêtée alors qu'elle se trouve à côté du corps et les poches pleines de bijoux volés.
Louisa est bien décidée à prouver l'innocence de Dulcie pour le meurtre. Elle va vite se retrouver à arpenter le Club 43 de Londres où se rendent régulièrement Alice Diamond et son gang des 40 voleuses.
Guy,
lui aussi sur les traces d'Alice, espère parvenir à résoudre ce meurtre et à coincer le gang des 40.
Une histoire inspirée de personnages et de faits réels concernant Alice et son gang.
Encore de belles descriptions du quotidien de la bourgeoise et des domestiques au début du 20ème Siècle.
Une idée originale de faire terminer cette enquête façon Cluedo.
Une belle écriture simple qui sait nous entrainer, de très bons personnages et une intrigue à la Agatha Christie.
Curieuse de savoir ce que vont devenir les soeurs Mitford et Louisa dans "Un parfum de scandale"
1954, région de l'Utah, un avion militaire couvert de suie se pose sans pilote sur les terres de Panguitch où Nick Corey est shérif. Non loin de là une voiture volée, renfermant un parfum de femme, est retrouvée sans conducteur ni passager.
Corey lui, est obsédé par le meurtre de ses parents adoptifs 20 ans plus tôt.
le roman navigue donc entre ces 3 histoire, enfin on insiste surtout sur la quête obsessionnelle du shérif.
Dans cette lecture j'ai eu parfois l'impression d'avoir manqué un paragraphe, c'est assez particulier à suivre.
Il y a des rencontres loufoques dont on ne
sait pas à quoi elles servent, mais elles prennent de la place.
J'ai eu du mal à suivre et à entrer dans l'histoire, trop tordue à mon goût, et une écriture bien particulière.
Ce qui le fatigue aussi c'est d'avoir sans cesse le nom "Corey" qui revient comme un leitmotiv plusieurs fois dans chaque paragraphe, c'est usant.
On commence avec la rencontre du jeune Thomas Ward, le 7ème fils d'un 7ème fils, et de son Maître Epouvanteur, puis débute l'éducation, et ensuite la première bêtise de Thomas.
Encore novice, il ne sait pas qu'il va libérer la pire des sorcières, la Mère Malkin, celle qui se repait de sang, surtout celui des bébés.
Doit-il faire confiance à Alice, probablement future sorcière mais dont les dons sont encore inconnus ?
La Maître va t-il el garder ?
Quelle est la destinée de Thomas ?
Une belle intrigue au milieu des sorcières et des gobelins, de la magie et de la sorcellerie.
Une
atmosphère moyenâgeuse et mystique.
Une écriture agréable et fluide, un bon scénario, des personnages auxquels on s'attache.
Un roman qui se lit vite et facilement.
Une très belle réussite jeunesse.
1944, Stockholm, quartier d'Ostertuna, une jeune maman célibataire est retrouvée morte, les bras cloués en croix.
1971, même quartier, une femme est découverte morte dans les mêmes conditions sous les yeux de son petit garçon.
1985, de nouveau dans le quartier d'Ostertuna un meurtre est commis avec le même modus operandi.
2019, l'enquête sur les précédents meurtres est relancée avec la découverte du corps de l'enquêtrice de 1971.
Les affaires sont liées, mais pourquoi ? Qui ?
Outre ces différents enquêtes bien difficiles à mener, on découvre au fil du temps la place des
femmes dans la société et la police, la misogynie, le duo famille/travaille qu'elles doivent assumer.
Des femmes fortes, courageuses, déterminées et attachantes.
Entre chaque décennie un chapitre transitoire très bien écrit.
Une construction remarquable pour suivre le destin de ces femmes dans la police.
Une enquête captivante. Une écriture précise et efficace.
Un final complètement inattendu.
Un roman social et psychologique très prenant
Cécilia trouve une lettre écrite par son mari avec "A n'ouvrir qu'après ma mort". Sauf que son marie et bien vivant et en parfaite santé. Que recèle cette lettre ? Doit-elle l'ouvrir malgré tout ?
Tess se retrouve face à son mari et à sa cousine qui lui annoncent qu'ils s'aiment. C'est une tornade émotionnelle pour Tess qui part avec son fils rejoindre sa mère à l'autre bout du pays.
Rachel apprend que son fils et son petit-fils vont partir pour au moins 2 ans à New-York. Son monde s'écroule une seconde fois, après avoir perdu sa fille 20 ans plus tôt retrouvée morte, aujourd'hui
elle va devoir se séparer de son petit-fils adoré.
Trois vies, trois personnalités différentes, et pourtant un étrange lien les uni sans qu'elles le sachent.
Un chapitre par jour de la semaine, et une alternance sur chacun des personnages, avec une intrigue qui s'installe doucement.
On aborde ici des sujets importants et divers comme le deuil, l'adultère, la pardon, les secrets.
Et chaque fois une question récurrente jusqu'au bout, peut-on expier, pardonner, négocier une faute ?
Des sujets graves et pourtant on sourit aussi en découvrant ces femmes aux prises avec leur quotidien. Des femmes attachantes, combatives, émouvantes.
Un polar particulier
En pleine zone interdite à Pripiat, ville fantôme ravagée par l'explosion de la centrale de Tchernobyl, est retrouvé un corps mutilé et étrangement accroché à la façade d'un immeuble.
Rybalko, enfant de Pripiat, est un flic engagé par le père de la victime, un ancien ministre russe dont la puissance financière et l'influence ne sont plus à prouver.
Melnyk, policier ukrainien doit enquêter sur cette mort atroce avec ses faibles moyens dans un pays divisé et appauvri.
Deux flics qui ne se connaissent pas, qui ne travaillent pas ensemble, aux personnalités pourtant similaires, vont oeuvrer pour démasquer l'assassin.
On avance alors sur 2 époques, 1986 date du drame nucléaire et 30 ans plus tard avec cette envie de vengeance certaine d'un meurtrier qui ne s'arrêtera pas à un seul corps.
Une trame classique pour un polar mais où ce roman sort des habitudes, c'est le lieu choisi pour le déroulement de l'histoire. Ce no man's land autour de Tchernobyl.
Des images fortes grâce à des descriptions minutieuses de cette contrée désolée, abandonnée (ou presque) et invivable.
Sans oublier les trafics en tout genre, le tourisme macabre, les maladies, les magouilles, la pauvreté.
Une maîtrise parfaite du scénario, des informations distillées au fur et à mesure des chapitres pour maintenir un suspens jusqu'au bout.
De belles analyses de ce conflit Russie - Ukraine, pays ravagés par les guerres et la misère.
Un talent remarquable pour réussir un très bon polar au milieu de ce décor de mort et de fin du monde, dans cette zone où plus rien ne vit et ne vivra.
J'ai bien aimé la façon dont le décor a été planté, ces descriptions qui accentuent la mal-être ambiant.
Comme chaque chapitre alterne avec les enquêteurs j'ai eu un peu de mal à me mettre dans la peau des personnages, je les ai parfois confondus.
Ce roman reste cependant une excellente lecture.