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Belgique, région du Condroz en Wallonie, une femme est retrouvée morte près d'un étang.
Rémi, agriculteur et agent de quartier, aide la police locale avec ses connaissances très précises sur les habitants, leurs habitudes et les lieux.
Son ancienne amie d'enfance, Lydie, danseuse étoile blessée, venue se ressourcer dans le village, va lui prêter main forte dans ses recherches, ainsi que Jean-Marie policier en retraite.
L'enquête va mener sur plusieurs pistes, un trafic de métaux précieux, une organisation écolo extrême, des migrants Congolais.
Impossible de découvrir le coupable
et ses motifs avant la fin.
Après un démarrage en douceur, on est emmené dans le dénouement et la curiosité est éveillée.
Des petits chapitres intitulés "leçon pour un flic débutant" s'intercallent entre les chapitre. Je les ai trouvé sans intérêt et inutiles au déroulement de l'enquête.
Le personnage de Lydie m'a agacé. Elle s'ingère dans l'enquête, se permet d'imposer ses idées à Rémi, refuse de reconnaître le scepticisme de ce dernier. C'est elle et elle seule. A aucun moment elle essaiera de comprendre son ami.
Cependant un bon roman policier, agréable à lire, sur une enquête bien menée, avec de bons personnages.
Honor, une jeune anglaise Quaker, débarque en Amérique en 1850 avec sa soeur Grace pour le mariage de cette dernière.
Grace décède rapidement atteinte de la fièvre jaune.
Hébergée un moment par son ex beau-frère, on lui fait vite comprendre qu'elle doit elle-même fonder un foyer.
Elle va épouser Jack, mais l'intégration dans sa nouvelle famille n'est pas très facile, ni facilité.
Elle va découvrir que dans ce Nouveau Monde les coutumes des Quakers ne sont pas totalement respectées. Elle va surtout apprendre que les lois esclavagistes sont terribles et engendrent une fuite des
noirs vers le Canada, passant clandestinement par sa petite bourgade de Faithwell dans l'Ohio.
J'ai adoré cette jeune fille obéissante et pourtant rebelle, elle a ses principes et ses convictions pour lesquels elle ne cessera de se battre.
Une histoire simple, pure, où se mêlent les correspondances d'Honor avec ses tranches de vie quotidienne.
On est amené à réfléchir sur cet ancien mode de vie de ces colons, et sur ce fameux "chemin de fer clandestin" dans une Amérique encore soumise aux lois sur l'esclavage.
De belles mises en scène et de beaux décors finement présentés avec un soucis du détail qui nous fait croire que nous nous promenons aux côtés d'Honor.
Un petit bémol, des détails justement, il y en a beaucoup à mon avis concernant la réalisation de ces patchworks et de ces quilts.
Paul vient de perdre son fils et n'imagine pas la suite sans lui.
Matilde, sa soeur, l'invite à la rejoindre dans ce tout petit pays qu'est Zagarand, un confetti dans le désert disait leur père.
Mais Zagarand doit s'apprendre et s'apprivoiser. Paul va devoir passer un rite initiatique, il va surtout devoir repenser ses habitudes occidentales.
Ici, il réapprend la vie, analyse ses sentiments et ses émotions, il revoit ses comportements et ses jugements envers les gens et les choses, il réfléchit et se questionne. Il apprend surtout à regarder, écouter, à voir autrement.
Un fabuleux
voyage au milieu des parfums, des saveurs, des sons, de l'harmonie.
Un récit poétique et philosophique où l'humain, en accord avec la nature et les autres, retrouve sa place au coeur d'une société où il prend le temps de vivre.
Rêve, utopie, ou réalité ?
De très bons personnages, tous attachants, qui ne laissent pas indifférents et que l'on aimerait bien croiser un jour.
Une belle plume imagée, fabuleuse qui nous emmène dans ce doux pays vivre des moments de sérénité et découvrir une autre façon de vivre.
Une très belle histoire tout en délicatesse.
Un roman parsemé de superbes dessins.
Ce livre fait suite à "La griffe du Diable" mais cela ne gêne pas trop la lecture si on ne l'a pas lu, il manque juste quelques petits détails pour mieux comprendre les personnages.
On est sur l'île de Sercq, voisine de Guernesey, où des ossements humains ont été retrouvés enfouis dans une grotte. Peu de temps après c'est à un meurtre sordide que va être confronté l'inspecteur Michel. Un seul témoin, un enfant qui refuse de parler.
Jenny, venue sur l'île pour couvrir les évènements pour son journal, en profite pour essayer de découvrir les réelles circonstances de la mort
de son père.
On passe d'un personnage à l'autre au fil des chapitres ce qui permet de suivre l'enquête de différentes manières.
On va vite comprendre que la clé se trouve dans les chapitres dédiés à Rachel.
J'ai trouvé quelques longueurs au démarrage, mais ensuite le rythme s'installe pour nous emmener sur les chemins difficiles de cette petite île.
Un certain huis-clos s'installe avec le silence de ces habitants. Quel secret renferme ce petit bout de terre ?
Un dénouement qui ne se révèle qu'à la fin.
De bons personnages, une bonne atmosphère de doute et de suspicions.
Je m'attendais certainement trop à retrouver dans ce livre la pétillance du film "Intouchables".
Philippe Pozzo du Borgo, bourgeois de génération en génération, tétraplégique à la suite d'un accident de parapente, nous raconte son parcours, et celui tout aussi douloureux de sa femme atteinte d'un cancer.
Il faut reconnaitre à l'auteur son énergie et sa volonté au travers toutes ses souffrances.
Il aborde tous les sujets, son héritage, sa femme, les enfants qu'ils perdent, ceux qu'ils adoptent, sa famille, ses propriétés, sa carrière, et bien sût son handicap.
J'ai trouvé
qu'Abdel (Omar Sy dans le film) est beaucoup moins présent dans ce livre. Je n'ai pas non plus ressenti cette connivence entre les 2 hommes.
Lecture abandonnée parce que je n'ai pas vibré comme pour le film.
J'ai eu parfois du mal avec la chronologie, et les passages de "délires" dus aux fortes fièvres qu'il subit régulièrement.
Ce livre est un témoignage plus qu'un roman, où je n'ai pas ressenti d'émotions en émaner
L'Alliance des Trois a quitté l'île Carmichael. Matt, Ambre et Tobias partent à la recherche de la Reine, celle qui mise beaucoup sur la capture de Matt, et veulent savoir pourquoi les Cyniks capturent les Pans.
Un voyage long et périlleux, où ils croisent de nouvelles espèces animales, loin d'être amicales.
Il trouve le peuple des Kloropanphylles qui vit sur la canopée de la Forêt Aveugle, la plus haute, la plus grande, la plus dense, sur laquelle ce clan parvient à naviguer et qu'ils appellent la Mer Sèche.
Leur quête les mène jusqu'à, Babylone où ils croisent des enfants attachés,
utilisés comme esclaves.
Ils seront blessés, séparés, séquestrés ... avant de réussir à s'enfuir Matt découvre le plan d'attaque militaire de la Reine Malronce. Alors il n'a plus qu'un seul objectif, réunir l'Alliance des Trois et rejoindre Eden, la plus grande ville de Pans.
Avoir perdu Matt est loin, très loin de faire plaisir à Malronce !
Encore un bon fantasy avec ce deuxième tome de la sage Autre-Monde. On avance dans les découvertes de notre nouvelle planète, on découvre ces peuples barbares que sont les Cyniks, et ces clans de Pans qui ne se font pas forcément confiance et qui s'inquiètent pour leur avenir.
De belles descriptions de cette flore et de cette faune étranges et des diverses architectures. Un univers imaginaire bluffant.
Une dernière partie plus dans l'action, et une transformation des 3 enfants où ils connaitront trahisons, compromis, choix. Les personnages évoluent, ils perdent peu à peu leur innocence.
Le début est douloureux, on est en plein dans les derniers instants de la 1ère guerre mondiale, avec des soldats qui n'en peuvent plus. Lors d'une dernière attaque, que veut gagner le lieutenant d'Aulnay-Pradelle parce qu'il veut terminer cette guerre avec les honneurs, le soldat Albert se retrouve au fond d'un trou de bombe, bientôt recouvert de terre. Le jeune Edouard, blessé à la jambe, décide de toute tenter pour sortir son camarade de là.
La suite n'est pas très gaie, Edouard, grièvement blessé, et Albert ont toutes les difficultés possibles pour survivre, l'Etat étant impuissant
à aider tous ces survivants.
Il leur faudra du temps aux 2 amis pour remonter la pente et avoir une idée de génie pour enfin s'en sortir financièrement.
Malgré ces sujets lourds et graves, le roman possède sa part d'humour.
J'ai adoré Madeleine, mariée sans amour, fine et intelligente, qui obtiendra ce qu'elle veut.
J'ai eu beaucoup de mal à comprendre l'attitude d'Edouard, du début à la fin.
Le sujet est fort, admirablement bien traité, l'écriture très fine, mais j'en sors à demi-convaincue, trop de longueurs.
J'ai poursuivi ma lecture, juste pour savoir si le coup monté par Albert et Edouard allait réussir. Mais cette dernière partie à quelque chose de frustrant, trop courte au regard du reste du roman, pas assez mise en valeur.
Chevrillon et Arango, 2 gendarmes de la section recherches de Dijon, doivent se rendre dans un village de 250 habitants dans le Morvan où un corps a été atrocement mutilé dans la forêt communale, dans un endroit inaccessible, sauf pour les chasseurs.
Quiconque pénètre dans ce village où on est chasseur de père en fils est perçu comme un intrus, même si on est gendarme.
Leurs recherches, difficile face à l'omerta qui règne, va cependant les amener à une ancienne affaire où un gamin de 4 ans a disparu. Seul souvenir de ce petit garçon, une tombe vide au cimetière.
Quel secret
vieux de 30 ans pourrait avoir un rapport avec cette mort atroce dans les bois ?
Chevrillon est antipathique au possible, hautain, arrogant, borné, misogyne, égocentrique, il déteste la campagne et ses "attardés", pourtant c'est un fin limier, fin observateur et obstiné.
Quant aux villageois, on oscille entre "bouseux bourrus" et "loin d'être cons" mais surtout ils veillent sur leur village et leur secret.
Des personnages bien construits, crédibles.
Une fin pleine de rebondissements.
Un thriller efficace, pas de temps mort, suspens et tension maîtrisés.
Un polar où l'ambiance et les paysages ont autant d'importance que l'intrigue et l'enquête.
Une enquête qui se passe en automne, où le temps est froid, humide, sombre, ce qui accentue encore l'effet glauque.
Un style direct, percutant, marquant.
Une atmosphère mystérieuse et inquiétante.
Une superbe écriture qui nous emmène de page en page sans respirer, plonger dans ce polar à l'ambiance si particulière.
On retrouve les personnages de "Hunter" dans ce second tome.
Depuis leur fuite, Hunter et Crow vivent isolés dans les Brooks Range en Alaska.
Lorsqu'un crime est commis le FBI y reconnait leurs signatures et une nouvelle chasse à l'homme est lancée.
Collins, renvoyé du FBI après le désastre de la première interpellation, s'est mis en tête de retrouver les 2 fugitifs et de les tuer par vengeance personnelle.
Delesteros est recontactée par le FBI pour aller aider les autorités sur place à retrouver les 2 hommes, qu'elle tien absolument à arrêter, même si la culpabilité de Hunter
n'a jamais été établie.
Entre flics, agents du FBI, ex agent, chasseurs et chasseur de primes, c'est une dizaine de personnes qui partent sur les traces de Hunter et Crow, dans un environnement hostile où règnent loups, ours et orignaux.
On découvre un décor spectaculaire, rude et sauvage, qu'il faut savoir écouter pour survivre.
Un thriller où paysage et suspens se côtoient.
Homme, femme, traqueur, traqué, coupable, victime.
Une écriture rythmée avec des personnages bien travaillée, parfois à la limite de la caricature.
On a dans ce tome plus un travail sur les conséquences d'une erreur judiciaire, le système et ses lois. Un accent sur les valeurs humaines, la vengeance, les apparences, l'instinct.
Une belle plume, précise et maîtrisée
Un conseil : il vaut mieux avoir lu "Hunter" avant.
Une belle histoire teintée d'humour et de sarcasmes
Rose, 36 ans, mère célibataire, a quelques soucis avec son fils Baptiste, 18 ans, et elle perd son emploi de nounou.
Baptiste se détache de sa mère et part vivre avec son amie Jessica, il réclame surtout à connaître l'identité de son père.
Rose se fait embaucher par Véronique, une bourgeoise excentrique et égocentrique, souvent absente de chez elle. Alors qu'elle croit être la dame de compagnie de la maman, Colette, elle s'aperçoit que son rôle est de s'occuper du bien-être d'un Loulou de Poméranie nommée Pépette, gâtée à l'extrême.
Alors que tout oppose les 3 femmes, Rose et Colette vont vite devenir complices, amies, confidentes et inséparables. Elles vont surtout s'aider l'une l'autre dans leur quotidien, et s'entre-aider pour que chacune reprenne la vie à bras-le-coprs.
Une gentille histoire teintée d'humour et de sarcasmes.
Une belle plume, légère et vive.
De bons personnages. Je l'ai tous aimé, même cette despotique Véronique, si bien caricaturée.
Une lecture sympathique qui donne le sourire jusqu'au bout.