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On commence en 1866 dans le royaume de Toschk où les Szarnyas effrayent la population, se nourrissant de leur sang et leur âme.
Lors d'une énième attaque, Sarvige, le plus cruel, n'arrive pas à tuer un bébé, cette âme si indispensable à sa survie.
A l'insu de ses frères, il remet le nourrisson à Mezarel, le mage du roi.
Il les retrouvera 20 ans plus tard, déterminé à quitter sa condition de démon sanguinaire pour s'humaniser.
Mais il perdra celle qu'il aime, tuée par cet ambitieux Chirkill.
Il n'aura alors de cesse de le retrouver, ainsi que le sceptre qui a été dérobé
au mage.
Après avoir traversé la Hongrie, l'Albanie et la Turquie, il arrive à Florence en 2015.
Sarvige est le personnage le plus profond dans ce roman avec son aspiration a devenir humain, sa quête entamée pour venger la mage et sa fille, son combat pour ne plus sombrer du côté démon.
Un personnage bien travaillé, d'une force mentale exceptionnelle pour atteindre son but.
A part ça, il manque un je-ne-sais-quoi à l'écriture qui fait que je ne suis pas entrée totalement dans l'histoire. Je l'ai lu mais je n'ai pas souffert lors des divers combats, je n'ai même pas réussi à détester ce traitre de Chirkill.
J'aurais aimé un travail plus approfondi sur ce monde fermé du royaume de Toschk. Il y a un mage mais pas de magie, ou si peu et si peu détaillée.
D'autre part je n'arrive pas à classer ce livre : romance ou fantastique ? J'espérais beaucoup du fantastique alors qu'il y a beaucoup trop de romance.
L'écriture est fluide et on se laisse entrainer, mais je n'ai pas eu de réelle surprise, rien qui m'ait réellement transporté, et j'ai trop souvent deviné ce qui allait arriver.
Il suffit d'un petit rien pour que la vie bascule, et pas toujours du bon côté.
C'est le point commun de ces 10 nouvelles, qui toutes marquent émotionnellement.
A chacune d'elle il est impossible d'en imaginer la fin.
Les personnages et les situations sont tellement bien travaillés que chaque histoire est pertinente et réaliste.
Des destins marquants, impitoyables, qui nous font souffrir autant que les personnages. On voit parfois le danger arriver mais derrière nos pages on ne peut rien faire et la chute en est d'autant plus éprouvante et mémorable.
Une écriture fluide, qui
va droit au but, avec des descriptions simples mais précises.
Chaque nouvelle a son propre rythme, et elles s'enchainent parfaitement, tant qu'il est difficile de reposer son livre.
Il est impossible de rester indifférent après la lecture de chaque histoire.
Je n'en ai détesté aucune, elles ont chacune leur degré de douleur, d'amertume, de passion, d'horreur. Toutes sont marquantes à un degré ou un autre. Si je ne devais en retenir que 2, ce serait "La fin du monde" et "L'amer surprise".
4ème de couverture :
L'homme remonte l'escalier de la cave. Il a la démarche saccadée d'un automate brisé et tient dans ses mains deux petits sacs poubelle recouverts de cristaux de givre.
.../...
Des nouveaux nés ont été enlevés et un vent de panique souffle sur les maternités parisiennes.
Ce thriller angoissant est aussi un livre sur l'enfant. Le désir ou pas, la possibilité ou pas d'en avoir. Puis la place qu'il prendra au sein de la famille, aimé, détesté, ignoré ou violenté.
Le fil rouge de ce roman est tiré par Jeanne Muller, commissaire, qui va de ce fait nous
emmener sur plusieurs histoires, qui vont finir par se recouper.
Michel et son fils qui vivent un drame familial depuis 15 ans.
Samia, traumatisée depuis l'âge de 5 ans, prostituée, qui a décidé de s'en sortir.
Juliette et Alex, jeunes parents, mais un père et un mari psychologiquement perturbé.
Monique et Jean-Pierre qui ont perdu leur fille happée par la drogue et la prostitution.
Valérie, internée pour infanticide, libérée et qui souffre du regard des autres.
Ce thriller a un côté sombre très puissant, mais aussi sa part de tendresse.
Un roman addictif, des chapitres courts qui nous emmènent d'un personnage à l'autre, et qui nous maintiennent dans la curiosité d'en savoir plus.
Pour comprendre toutes les facettes de ces personnages il faut lire ce livre jusqu'à la dernière ligne.
Un thriller psychologique riche en rebondissements et un dernier chapitre tout simplement renversant.
Ce livre comporte 3 histoires qui vont voir s'affronter Arsène Lupin et Herlock Sholmès :
- La Dame Blonde
- La lampe juive
- L'aiguille creuse
Herlock était déjà apparu dans une nouvelle intitulée "Herlock Sholmès arrive trop tard" dans laquelle il se nommait Sherlock. est-ce dû à l'intervention des avocats de Conan Doyle qui ont fait renommer le personnage, mais en tout cas ici Herlock est plutôt bien caricaturé.
Quant à Wilson (Docteur Watson) c'est un véritable cliché, à la limite du bêta, un personnage largement rabaissé.
On sent parfaitement qu'ici Maurice Leblanc
s'amuse avec ses personnages. Mais il y a aussi ce respect mutuel que se portent les 2 adversaires, chacun voyant en l'autre un ennemi digne de lui-même.
Les 2 premières nouvelles sont de belles petites aventures rocambolesques et drôles, où ressort tout le génie inimaginable de Lupin.
Dans la 3ème, Herlock y est moins présent, et Arsène Lupin est plutôt confronté au génie d'un jeune étudiant parti sur les traces du trésor des Rois de France.
Une confrontation entre deux légendes littéraires assez sympathique.
Si vous êtes un inconditionnel de Conan Doyle vous ne supporterez sans doute pas de voir Holmes tourné ainsi en dérision.
Si vous avez un brin d'humour vous apprécierez ces petites parodies.
Aux lendemains des attentats du 11 septembre, Rubis, étudiante française à Harvard, est interrogée par le FBI qui lui apprend que ses grands-parents auraient eu un parcours douteux durant la seconde guerre mondiale.
L'Amérique utilise ce prétexte, et comme d'autres étudiants Rubis est expulsée des Etats-Unis.
Si elle souhaite réintégrer la prestigieuse école elle va devoir prouver l'innocence de sa famille.
De retour en France elle s'attèle à découvrir la vérité, sa véritable histoire et les origines d'une famille qu'elle ne connaît pas.
On découvre une jeune fille attachante,
rebelle, au caractère fort, parfois drôle, sarcastique, mais aussi choquante et bouleversante.
On la voit évoluer au fil des chapitres, on la suite dans ses pérégrinations et ses recherches qui lui font découvrir de lourds secrets enfouis depuis 60 ans.
Ce roman sur fond d'attentat nous fait aussi plonger dans d'autres univers tout autant sordides comme a guerre, le nazisme, la trahison, le viol, la pédophilie, la haine.
J'ai bien aimé ces paragraphes où Rubis s'adresse au lecteur, le questionne, l'interroge, l'oblige à réfléchir. Un effet littéraire très original.
Un thriller palpitant, des chapitres courts qui donnent le rythme, des mots bien choisis, une écriture fluide qui nous emmène, et des pages qui se tournent toutes seules.
Une intrigue telle un labyrinthe, un arbre généalogique très complexe, un retourne cerveau indéniable et un final tout aussi surprenant qu'inattendu.
Triss a 17 ans, elle est lycéenne, a quelques rondeurs qui lui attirent les moqueries des autres qui la surnomment "La Baleine".
Chez elle, elle est victime des coups d'un beau-père violent, avec une mère qui ne voit rien.
Heureusement Triss a deux très bons amis au lycée pour la soutenir, même s'ils ne connaissent pas toute son histoire.
Ethan intègre sa classe, il semble différent, ne la regarde pas comme une chose immonde. Mais Triss est méfiante, lui aussi en arrivera à rejoindre les autres et à se moquer.
A cause des sarcasmes des autres, d'un beau-père qui la rabaisse chaque
jour, Triss n'a pas confiance en elle, et bien sûr elle ne s'aime pas.
Il faudra toute la patience, la gentillesse et la clairvoyance d'Ethan pour qu'elle commence à prendre goût à la vie, se réveille et se révolte.
Une plume toute en finesse pour un roman dur et doux à la fois, où l'humour tient aussi une belle place.
Le harcèlement scolaire et les violences familiales sont des sujets difficiles mais ici magnifiquement amenés.
On croirait lire un témoignage tant les personnages sont réalistes et crédibles.
J'ai adoré Triss, jeune fille meurtrie mais combative, et Ethan, bienveillant, généreux et altruiste.
Une plume sensible, un récit poignant, bouleversant, émouvant, qui ne laisse certainement pas indifférent.
Sur l'île de Sandhamm on fête la St Jean et elle se voit envahit de yachts avec des jeunes venus faire la fête mais surtout se souler, se droguer et draguer.
Parmi eux, Wilma, ans, résidant sur l'île, et bien décidée à se joindre à eux.
Mais à l'heure convenue Wilma ne rentre pas. Commence alors pour son père une recherche effrénée sur toute l'île.
La police ne s'en inquiète pas plus, pour elle la jeune fille doit dessouler quelque part. Et puis elle a plus grave à gérer, le corps d'un jeune garçon vient d'être retrouvé.
Encore une belle enquête aux côtés de Thomas.
Une
montée en puissance, des coupables potentiels, des silences qui incriminent, et jusqu'au bouton croit connaître l'assassin et ses motifs.
Un suspense jusqu'au dernier chapitre.
Au travers cette enquête on va aussi vivre la peur et l'angoisse du parent qui craint pour son enfant. On va découvrir ce spectacle lamentable d'une jeunesse qui se lâche dans l'alcool et la drogue sans réfléchir aux conséquences.
Un polar très réaliste et crédible avec des situations qui nous interpellent.
A noter que l'histoire est inspirée d'un fait vécu par l'auteure.
Raphaël, un ex-journaliste, reprend le crayon après la découverte du corps d'une jeune femme qui s'est suicidée d'une bien étrange manière. Il part alors enquêter sur les réseaux de trafic d'organes, sur les mythes du cannibalisme et de Nosferatu.
Raphaël est un personnage torturé, complexe et ce roman plonge dans les tréfonds de l'histoire, des divers trafics, du passé douloureux de la Roumanie de Ceucescu, de Pitesti lieu emblématique du lavage de cerveaux.
Un récit historique indéniable, des personnages à la psychologie assez forte mais une lecture en demi-teinte.
On avance
lentement dans cette enquête parsemée de faits historiques à foison.
J'ai eu un peu de mal avec la construction, et l'écriture n'est pas très fluide.
J'ai parfois eu l'impression de me perdre ou du moins me demander où j'allais. Trop de méandres pour moi.
1er des 3 tomes de la série "Le juge d'Egypte"
Le jeune Pazair est nommé à Memphis où il reprend avec beaucoup de zèle les affaires en cours. Pour lui un seul crédo : la vérité et l'application de la loi quelque soit le rang social.
Plusieurs personnalités de la cité, bien accrochées à leurs trafics et leur passe-droit espèrent faire plier ce nouveau juge. Mais ils se heurtent à un magistrat intègre.
De son côté Pazair est bien décidé à faire la lumière sur l'étrange disparition des gardes chargés de surveiller le Sphinx de Guizèh. Plus il enquête, plus il est persuadé
de se trouver face à un complot et des crimes politiques. Son attitude implacable et son acharnement vont lui valoir de se faire des ennemis au sein de ces éminents personnages de Memphis.
Un bon roman historique très bien documenté pour nous faire découvrir toutes les connaissances que maitrisaient si bien les Egyptiens, de la construction à la médecine.
Science-fiction, histoire et combat des femmes
La jeune Wu Zetian (qui historiquement fur la seule impératrice ayant régné en Chine) rêve de piloter une Chrysalide, une machine de guerre redoutable aux allures d'animal mythologique, répondant au qi de son pilote masculin et de son co-pilote féminin.
Régulièrement les Chrysalides doivent intervenir pour protéger la Grande Muraille des attaques des Hunduns.
Wu va peu à peu découvrir la force et le pouvoir que confèrent les Chrysalides. Même si elle s'est fait des ennemis après la mort d'un pilote, elle a aussi des amis qui soutiennent son audace et sa témérité.
Elle parviendra à former un binôme parfait avec de Yin et de Yang avec Li Shimmin.
Mais sa dernière sortie avec Li et sa Chrysalide "L'Oiseau Vermillon" va lui révéler bien des surprises.
Un excellent mélange d'histoire et de science-fiction, mêlé d'intrigues et de complots.
Un très bon travail sur l'univers de la Chine ancestrale et de ses traditions.
Une magnifique imagination que sont ces Chrysalides.
Au travers ce récit de fantasy, l'auteure met aussi l'accent avec Wu sur la condition féminine en Chine, sur le combat qu'elles livrent pour une reconnaissance de leur statut dans la société, sur cette terrible coutume des pieds-lotus.
Li Shimmin est également un personnage touchant par son parcours fait de tortures dont on admire le combat qu'il livre pour s'en sortir et son désir de protéger les femmes.
Un récit dynamique au cœur des différents combats, entre celui pour protéger la province, et celui pour survivre dans ce monde en guerre permanente qu'elle soit interne ou externe.
J'ai adoré cette bataille qu'a décidé de mener Wu Zetian et je suis restée scotchée par ce final totalement inattendu, et qui me donne très envie de connaître la suite.