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Pâris a enlevé la belle Hélène. Son mari Ménélas et tous les Grecs rassemblés crient vengeance et font le siège de Troie depuis neuf ans. Le divin Homère entonne alors le premier chant de l'Iliade. Il y en aura vingt-quatre, tous plus beaux les uns que les autres, tous centrés sur la colère d'Achille. Le roi des rois, Agamemnon, lui a enlevé sa compagne, l'esclave Briséis. En pleine bataille, Achille se retire sous sa tente, affaiblissant les rangs des Achéens.
Il n'en sortira qu'à la mort de son ami Patrocle, pour combattre Hector.
On ne sait si Homère est bien l'auteur de tous ces chants, mais cette épopée a traversé les siècles par sa démesure et sa beauté. Au combat des hommes se superpose celui des dieux et des déesses. Tous sont nobles, héroïques et généreux mais Homère, réaliste, montre aussi leurs faiblesses. Cette histoire faite de larmes et de sang est le symbole de la destinée humaine ballottée par le hasard.
Achille le sait bien, lui dont les exploits dépendent de la fantaisie des dieux.
La guerre de Troie est toujours là
Probablement la meilleure traduction de l’Iliade sortie à ce jour. Et pour cause ! Philippe Brunet est le seul a avoir respecté les hexamètres dactyliques présents en grecque ancien, qui rythment le texte. Un travail de forme, de fond mais aussi de syntaxe sur une œuvre majeure de la littérature antique !
L’histoire ne change pas : un récit complet sur la guerre de Troie, où on peut retrouver dieux et héros qui espèrent échapper à leur destin.